Majorité pénale à 16 ans: Marion Maréchal-Le Pen « pas hostile »
JusticeLa députée FN Marion Maréchal-Le Pen n'est "pas hostile sur le principe" à l'instauration d'une majorité pénale à 16 ans...

Majorité pénale à 16 ans: Marion Maréchal-Le Pen « pas hostile »

JusticeLa députée FN Marion Maréchal-Le Pen n'est "pas hostile sur le principe" à l'instauration d'une majorité pénale à 16 ans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

JusticeLa députée FN Marion Maréchal-Le Pen n'est "pas hostile sur le principe" à l'instauration d'une majorité pénale à 16 ans proposée par le candidat LR à la présidentielle François Fillon, dit-elle dans une interview au quotidien La Provence publiée vendredi.

"C'était déjà la proposition de Sarkozy en 2007 mais la droite ne l'a jamais mise en place. Je ne suis pas hostile sur le principe. C'est un vrai débat qui implique plus de places de prison et des magistrats bien formés, dans le programme d'une droite molle", poursuit la députée frontiste du Vaucluse.

Pour le vice-président du FN Florian Philippot, interrogé jeudi sur LCI, cette proposition du candidat LR est "une promesse souvent inopérante", "de la poudre aux yeux".

Sur Twitter, il a estimé que "l'essentiel est de responsabiliser" en citant l'engagement 18 du projet présidentiel de Marine Le Pen pour 2017: "Lutter contre la délinquance des mineurs en responsabilisant les parents par la suppression du versement des aides sociales aux parents de mineurs récidivistes en cas de carence éducative manifeste."

En 2012, le FN préconisait "un traitement énergique et efficace à la délinquance des mineurs". "La responsabilité pénale sera accrue pour tous les mineurs de plus de 13 ans, le traitement des dossiers les concernant sera accéléré et les aides sociales aux parents d'enfants récidivistes seront supprimées, sous réserve de la preuve de leur carence".

Alors qu'Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle d'En marche, effectue vendredi un déplacement à Carpentras (Vaucluse), Mme Maréchal-Le Pen estime qu'"il crée une émulation sur du vide. (...) Il table sur le naufrage du PS et sur une réconciliation entre gauche et droite. Il y arrive parce qu'il n'a pas de programme".

"Le jour où il devra se prononcer clairement sur des marqueurs comme la sécurité ou l'immigration, il en décevra forcément une partie", dit-elle encore.

Partager cet article

Dans la même thématique

Majorité pénale à 16 ans: Marion Maréchal-Le Pen « pas hostile »
7min

Politique

Numérique : le Sénat adopte à l’unanimité un texte qui interdit l’accès des réseaux sociaux aux mineurs de moins de 13 ans

Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.

Le

Majorité pénale à 16 ans: Marion Maréchal-Le Pen « pas hostile »
3min

Politique

Crise agricole : « Les agriculteurs ont le sentiment justifié que le gouvernement et l’Union européenne ne veulent plus que l’élevage français prospère »,  pointe Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe RN à l’Assemblée nationale a salué le « mouvement populaire » des agriculteurs. Tandis que les abattages et les vaccinations se poursuivent et que la signature de l’accord du Mercosur n’a jamais été aussi proche, les actions des agriculteurs français redoublent d’intensité. Hier, plus de 80 actions ont été recensées sur l’ensemble du territoire.

Le

Majorité pénale à 16 ans: Marion Maréchal-Le Pen « pas hostile »
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le