Malaise étudiant : « Il faut un minimum jeunesse », plaide Valérie Rabault (PS)
Invitée de la matinale de Public Sénat, la députée socialiste déplore le manque de réponses gouvernementales face à une crise qui affecte de façon de plus en plus visible les jeunes. Elle propose une extension du RSA pour les 18-25 ans.
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Les files d’attente devant les banques alimentaires illustrent les effets d’une crise sur les plus jeunes. « C’est inacceptable philosophique et moralement », réagit Valérie Rabault sur la matinale de Public Sénat, ce lundi. La députée socialiste du Tarn-et-Garonne juge qu’il « n’y a pas de réponse aujourd’hui » de la part du gouvernement.
Si des mesures d’urgence ont été mises en place comme les repas à 1 euro pour tous, la députée estime qu’il faut une réponse plus globale : « Il faut un minimum jeunesse ». Cette mesure promue par son groupe politique depuis janvier 2019 a fait l’objet de concertation au niveau des départements socialistes. « On proposait qu’il puisse y avoir une extension du RSA » à hauteur de « 500 euros par mois ».
Valérie Rabault rappelle que son groupe a, à plusieurs reprises, cherché à déposer des amendements ou des propositions de loi en ce sens sans que cela soit pris en compte par la majorité. « On avait mis plein de choses sur la table, c’était chiffre », déplore-t-elle. La question du malaise étudiant continue à faire débat et fera l’objet d’une mission d’information au Sénat.
Pierre Ouzoulias, lui aussi invité de la matinale de Public Sénat, présidera cette mission d’information. Pour le sénateur communiste des Hauts-de-Seine, « la politique du « quoi qu’il en coûte s’est arrêté à la porte des campus », tout en regrettant qu’il n’y ait pas « eu de moyens supplémentaires pour accueillir les étudiants »
Après trois ans d’âpres négociations, l’Union européenne se dirige vers un accord pour un nouveau pacte migratoire. Les échecs répétés de la réglementation actuelle et les récents épisodes d’afflux de migrants ont fini de convaincre les Vingt-sept de la nécessité d’en finir avec le statu quo. Analyse avec François Héran, sociologue et démographe, spécialiste des questions de migrations internationales.
Saisi par plusieurs ONG, le Conseil d’Etat doit se pencher vendredi sur la pratique des « contrôles au faciès ». Les associations demandent au juge administratif d’ordonner à l’Etat de prendre une série de mesures telle que la modification du Code de procédure pénale pour interdire la discrimination dans les contrôles d’identité. Un débat de longue date au Sénat et dans le débat public.
A lui seul, il représente l’institution. Gérard Larcher s’apprête à être réélu président du Sénat pour la cinquième fois, le 2 octobre. Une longévité qui fait figure d’exception dans le paysage politique actuel. Depuis sa première élection en 2008 au Plateau, le sénateur LR a su imprimer sa marque sur la Haute assemblée.
Pierre Laurent est du genre réservé. Aussi bien au Sénat qu’au Parti communiste, ce Parisien de naissance a pourtant occupé les plus hautes fonctions : vice-président du Sénat, secrétaire national du PCF.. Après onze ans à la Chambre haute, il s’apprête à rendre les clés, côté parti en revanche, il ne rendra jamais sa carte.
Le
Le direct
René Monory, le mécanicien devenu président du Sénat
René Monory, le mécanicien devenu président du Sénat