France 2 veut toujours faire débattre les onze candidats à la présidentielle, trois jours avant le scrutin, malgré les réticences de certains d'entre eux sur cette date et souhaite aussi organiser le débat de l'entre-deux-tours avec TF1.
"Nous avons reçu hier (jeudi, ndlr) tous les représentants des candidats, mais ils ne sont pas d'accord entre eux. Dans la mesure où il y avait contestation, on a fait preuve de bonne volonté... si on avait pu avancer de trois ou quatre jours on l'aurait fait, mais ça ne collait pas avec les agendas. Toutes les dates étaient impossibles sauf le 20", a expliqué Michel Field, directeur de l'information de France Télévisions, lors d'une conférence de presse vendredi.
- 'Cristallisation' -
Il a également défendu la date choisie par France 2, trois jours avant le premier tour : "On s'est dit qu'au plus près du scrutin, ce serait l'occasion d'un dernier cliché, de fixer le vote et les intentions de vote" car ce sont durant les derniers jours que "la cristallisation va se jouer".
Selon lui, les invitations à débattre avaient été envoyées à tous les candidats le 31 janvier mais aucun d'entre eux, pas plus que le CSA n'avaient émis de réserves jusque-là.
Au début de la semaine, Jean-Luc Mélenchon a fait part sur son blog de son refus de participer à ce débat trop proche du premier tour, une position partagée par Emmanuel Macron. François Fillon a ensuite jugé que sans ces deux candidats, le débat n'aurait "aucun intérêt".
Mais c'est l'intervention du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) qui a incité France Télé à recevoir les représentants des candidats jeudi soir. Le Conseil s'est dit "préoccupé" par cette date laissant peu de place aux candidats pour se défendre si naissait une nouvelle polémique.
"L'état d'esprit des onze était très constructif, je ne désespère pas de trouver un consensus", a indiqué Michel Field se disant "optimiste" : "il y aura un grand rendez-vous politique sur France 2 le 20 avril".
"On a entendu les préoccupations du CSA, on offrira à chaque candidat la possibilité de s'exprimer pendant la tranche du 20 heures le vendredi s'il devait se défendre", a ajouté le directeur de la rédaction du groupe, Alexandre Kara.
Il a regretté que les critiques soient "à géométrie variable" : "ce sont les mêmes qui nous appellent plusieurs fois par semaine pour être au 20H00", a-t-il glissé.
- 11 avril -
Un nouveau point avec les candidats et France Télé est prévu le 11 avril. Les dirigeants n'ont pas souhaité dire combien de candidats avaient donné leur accord et lesquels : "les positions fluctuent", a indiqué Michel Field, assurant qu'une "écrasante majorité" d'entre eux avaient donné leur aval. Ce qui nous préoccupe c'est d'offrir un débat loyal et complet aux citoyens. Ce n'est pas un enjeu de télévision, c'est un enjeu civique", a-t-il assuré.
Les dirigeants n'ont pas souhaité dire combien de candidats avaient donné leur accord et lesquels : "les positions fluctuent", a indiqué Michel Field, assurant qu'une "écrasante majorité" d'entre eux avaient donné leur aval.
Ce sont les journalistes David Pujadas et Léa Salamé de l'Emission politique, vertement critiquée par Jean-Luc Mélenchon, qui animeront le débat.
Il y aura, une introduction et une conclusion, ainsi qu'une carte blanche où les candidats choisiront le thème qu'ils souhaitent aborder. Le débat sera resserré autour de deux ou trois thèmes "essentiels" afin de permettre à chacun de revenir "trois ou quatre fois" sur ces thèmes, a détaillé Michel Field.
Présidentielle : le débat du 4 avril
AFP
"On va voir comment BFMTV et CNews vont essuyer les plâtres" afin de "tirer des leçons" pour l'organisation, a-t-il lancé.
Les deux chaînes d'information organisent le 4 avril le premier débat avec les onze candidats, qui pourrait bien être le seul si aucun consensus n'est trouvé avec France Télévisions.
France 2 s'est déjà positionné pour le débat de l'entre-deux-tours et s'apprête à proposer à TF1 l'organisation d'un débat commun, "avec libération du signal pour les chaînes d'info", a annoncé Michel Field.
Cinq ans après un premier rapport sur le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes, les sénateurs Arnaud Bazin et Pierre Barros ont présenté ce jeudi 3 juillet un nouveau rapport sur le sujet. Les deux élus pointent un financement trop faible et une politique publique peu lisible.
La tribune de Bruno Retailleau et deux autres vice-présidents de LR, pour la fin des subventions publiques à l’éolien et au photovoltaïque, vient télescoper les débats sénatoriaux sur la trajectoire énergétique. Elle ouvre également de profondes fractures au sein de LR et du gouvernement.
Avec l’ouverture d’une session extraordinaire, les travaux parlementaires reprendront le 23 septembre au Sénat. Au programme, les textes sur l’aide à mourir et l’accès aux soins palliatifs, mais également la création d’un statut d’élu local.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.