Invitée de la matinale de Public Sénat, « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, la présidente du Conseil national Les Républicains, Annie Genevard est revenue sur la présence de Gérald Darmanin, cet après-midi à une manifestation de policiers devant l’Assemblée nationale : « Une situation assez baroque » selon elle.
Manif des policiers : « Le rôle d’un ministre n’est pas de manifester, c’est d’apporter de vraies réponses », pour Annie Genevard
Invitée de la matinale de Public Sénat, « Bonjour chez vous » sur Public Sénat, la présidente du Conseil national Les Républicains, Annie Genevard est revenue sur la présence de Gérald Darmanin, cet après-midi à une manifestation de policiers devant l’Assemblée nationale : « Une situation assez baroque » selon elle.
Par Public Sénat
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Deux semaines après le meurtre du brigadier Eric Masson et à l’approche d’importantes échéances électorales, les syndicats de policiers viendront manifester cet après-midi contre les violences répétées à leur encontre, qui nécessitent une « réponse pénale » plus ferme, selon eux.
Des élus de tous bords seront à leurs côtés mais également Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur qui viendra « saluer » les manifestants. « Plus grand-chose ne me surprend de ce gouvernement. Vous avez une situation assez baroque. Des policiers manifestent pour revendiquer un certain nombre de choses et celui à qui ils s’adressent sera parmi eux. « Est-ce que le rôle d’un ministre c’est de manifester avec les manifestants ? Je ne crois pas. C’est d’apporter des vraies réponses. Chacun à sa place », a estimé la députée LR, Annie Genevard.
La vice-présidente de l’Assemblée nationale observe également que le Beauvau de la sécurité « est boycotté par un certain nombre de policiers. Ça veut dire que ce n’est pas un climat totalement empreint de confiance » juge-t-elle. Si Gérald Darmanin tient à être présent cet après-midi, « c’est parce qu’il ne veut pas laisser s’installer l’idée qu’il serait l’objet de revendications de la part des policiers […] La question de la sécurité est devenue majeure et Darmanin sent bien qu’il ne doit pas être absent de ce théâtre d’opérations là », selon elle.
« Entre Mariani et Muselier, il n’y a pas d’hésitation à avoir »
La présidente du Conseil national Les Républicains est évidemment revenue sur le psychodrame des régionales en Paca. Mardi, à l’issue d’un conseil stratégique, le patron de LR, Christian Jacob a indiqué « souhaiter la victoire » de Renaud Muselier en Provence-Alpes Côte d’Azur pour « empêcher le basculement » au profit du RN Thierry Mariani, mais n’a pas employé pour autant le mot soutien. « Renaud Muselier appartient à notre famille politique. Hier nous avons eu le souci premier de clore cette séquence qui est terrible en termes d’image et dont nous en sommes les victimes […] On clôt la séquence c’est pour ça que le mot soutien n’y est pas car dès lors qu’il était employé, on allait relancer la machine. Mais, nous sommes très clairs. Entre Mariani et Muselier, il n’y a pas d’hésitation à avoir. Evidemment, nous souhaitons la victoire de Renaud Muselier », explique-t-elle avant de préciser que même chez les cadres du parti qui ont voté contre la résolution comme Éric Ciotti, « ils ont dit clairement qu’ils souhaitaient la victoire de Renaud Muselier ».
Surnommé « Acquittator » pour avoir obtenu 145 acquittements devant les cours d’assises, Eric Dupond-Moretti a maintes fois défrayé la chronique et notamment lorsqu’il fut nommé Garde des Sceaux en 2019 à la surprise générale. Après quatre années installé place Vendôme – un record sous la Présidence d’Emmanuel Macron – l’ancien avocat pénaliste témoigne de cette expérience au théâtre et dans un livre autobiographique, tous deux truffés d’anecdotes sans détour. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il dévoile une facette de sa personnalité méconnue du grand public.
C’est une victoire symbolique pour le RN qui est parvenu à faire adopter à une voix près, à l’Assemblée nationale sa proposition de résolution visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968. Un texte non contraignant voté avec l’appui des Républicains et d’Horizons. Le Modem et Renaissance ont voté contre.
Au palais du Luxembourg, les sénateurs attendent que le texte, qui déterminera l’avenir de la réforme des retraites, arrive dans leur hémicycle. Les Républicains promettent de faire barrage à toute tentative de suspension, là où les socialistes veulent y voir un premier pas vers une abrogation.
Si la suspension de la réforme des retraites venait à être adoptée, la Caisse nationale d'assurance vieillesse a souligné que dans l’état actuel du projet de loi, la mise à jour des systèmes informatiques sera dans les temps avant l’automne. Elle met toutefois un bémol en cas de mesures qui s’étendraient par exemple aux carrières longues, non incluses à ce jour dans le texte.
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