Par Public Sénat
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« C’est assez facile pour une opposition d’aller souligner les inconvénients », a rétorqué le ministre de l’Éducation face aux questions du sénateur écologiste, Thomas Dossus. Lors des questions au gouvernement, jeudi, le sénateur a vivement interpellé Jean-Michel Blanquer sur la gestion sanitaire de l’épidémie dans les établissements scolaires.
« Tout le monde a pu constater que vous êtes plus dans l’improvisation que dans l’anticipation », a lancé Thomas Dossus (EELV) en évoquant la mobilisation des enseignants du secondaire mardi dernier. « Comment expliquer que l’obligation de présentiel est à 50 % dans les lycées et maintenue à 100 % dans les collèges ? Comment allez-vous assurer leur sécurité ? », a encore interrogé le sénateur réclamant un « soutien constant et budgétaire » aux personnels pédagogiques.
Jean-Michel Blanquer a directement minimisé la mobilisation d’une partie du corps enseignant : « Il y a eu 8,8 % de grévistes la semaine dernière » (voir la vidéo ci-dessus). Avant de s’en prendre à la rhétorique du sénateur : « Je sais bien que vous pensez que quand il y a une crise sanitaire il faut faire plus de conflictualité politique, moi j’aimerais que vous en fassiez moins et que vous regardiez les performances de la France ». Pour le ministre, le protocole sanitaire mis en place « est un succès, il fait de nous l’un des rares pays qui a réussi à faire revenir tous ses professeurs et ses élèves ».
La sénatrice Les Indépendants, Colette Mélot, a, elle, interrogé le ministre sur la question des tests dans les établissements scolaires. « Les études scientifiques sont formelles, si les adolescents sont moins menacés par la Covid 19, ils sont susceptibles de transmettre le virus », souligne-t-elle en rappelant que le président de l’APHP a proposé de mettre en place des tests rapides dans les établissements.
« Il y a une politique de tests (...) C’est ainsi que nous avons fermé régulièrement des écoles, des collèges et des lycées », répond Jean-Michel Blanquer. « Nous voulons aller plus loin, nous avons annoncé le déploiement d'un million de tests dans le milieu scolaire (...) C’est ce qui est en train de se déployer en ce moment même », assure le ministre de l’Éducation.
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Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…
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Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.
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Après avoir reçu les différents partis politiques du socle commun la semaine dernière, Sébastien Lecornu s’est entretenu ce lundi avec Sophie Binet. La secrétaire générale de la CGT lui a présenté ses exigences.
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Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?
Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.
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