Manifestation écologiste évacuée à Paris: une enquête judiciaire confiée à l’IGPN
Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert lundi une enquête confiée à l'IGPN, la "police des polices" après l'intervention...

Manifestation écologiste évacuée à Paris: une enquête judiciaire confiée à l’IGPN

Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert lundi une enquête confiée à l'IGPN, la "police des polices" après l'intervention...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert lundi une enquête confiée à l'IGPN, la "police des polices" après l'intervention controversée vendredi des forces de l'ordre à Paris, pour déloger des militants écologistes qui participaient pacifiquement à un sit-in.

Cette enquête préliminaire pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" a été confiée à l'inspection générale de la police nationale (IGPN).

Le blocage et l'évacuation des manifestants ont eu lieu vendredi sur le pont de Sully. Des images de l'intervention des forces de l'ordre ont été largement partagées sur Twitter: elles montrent des policiers aspergeant abondamment de gaz lacrymogène ces militants participant pacifiquement à un sit-in lors de l'occupation de ce pont du centre de Paris par l'organisation Extinction Rebellion.

Ces images ont provoqué l'indignation sur les réseaux sociaux pendant le week-end puis dans les rangs de la gauche lundi qui dénonce un "scandale".

"C'est indigne d'avoir des jeunes qui se battent pour notre climat, qui se battent pour notre avenir... et la seule réaction du gouvernement ce n'est pas d'agir, c'est de leur balancer des gaz lacrymogènes. Ça, c'est scandaleux", a notamment dénoncé l'eurodéputé EELV Yannick Jadot.

"C'est un scandale absolu que, dans une démocratie, ces gens soient traités de la sorte alors qu'ils viennent simplement alerter et chercher à dire au gouvernement : +Faites davantage+" en faveur de l'environnement et du climat, a encore jugé le premier secrétaire du PS Olivier Faure.

Selon la préfecture de police, les forces de l'ordre sont intervenues pour faire "cesser l'entrave à la circulation générée par cette action".

Dimanche, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avait demandé un rapport au préfet de police de Paris sur "les modalités" de cette évacuation.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Manifestation écologiste évacuée à Paris: une enquête judiciaire confiée à l’IGPN
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Manifestation écologiste évacuée à Paris: une enquête judiciaire confiée à l’IGPN
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le