« Manuel Valls a failli », juge Laurent Wauquiez

« Manuel Valls a failli », juge Laurent Wauquiez

Identifiant Scald invalide. Le numéro 2 du parti Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, juge dimanche que « Manuel Valls a failli » sur les questions de sécurité, dans un entretien au Journal du Dimanche. Pour Laurent Wauquiez, le Premier ministre « a été incapable de nous protéger ». « Manuel Valls a failli. Depuis deux ans, il n’a pris aucune […]
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Identifiant Scald invalide.

Le numéro 2 du parti Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, juge dimanche que "Manuel Valls a failli" sur les questions de sécurité, dans un entretien au Journal du Dimanche.

Pour Laurent Wauquiez, le Premier ministre "a été incapable de nous protéger". "Manuel Valls a failli. Depuis deux ans, il n’a pris aucune véritable mesure efficace", affirme-t-il, réclamant encore une fois "la mise hors d'état de nuire des fichés +S+". "Si cette mesure avait été prise, des attentats auraient été évités", assure-t-il.

Interrogé sur une réforme du droit du sol que souhaite Nicolas Sarkozy, le vice-président délégué des Républicains considère qu'il "n’y a pas de tabou, surtout dans la période que nous vivons". Il considère "que face au risque de rupture communautariste, le droit du sol et le regroupement familial peuvent être adaptés. Tout ce qui permet d’éviter que la nationalité soit donnée à n’importe qui n’importe comment va dans le bon sens".

Il se dit par contre "totalement opposé" à l'instauration d‘une taxe sur le halal pour financer l’islam de France, "une taxe communautariste", selon lui.

Interrogé sur le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, il juge que "c’est l’art et la manière de ne rien faire. C'est tout ce que les Français détestent : le règne de la parlotte et des coups médiatiques". "Ce modèle-là", insiste-t-il, c'est "le symbole de la déliquescence de la politique".

Enfin, M. Wauquiez, qui devrait prendre la tête du parti si Nicolas Sarkozy se déclare candidat, affirme que même s'il soutient l'ancien président pour la primaire, il s'interdira "toute attaque contre les autres candidats". "Le parti ne doit être au service d’aucun candidat à la primaire", dit-il.

Face aux critiques de certains candidats à la primaire accusant le parti de compliquer le recueil des parrainages nécessaires, M. Wauquiez affirme souhaiter "que Nathalie Kosciusko-Morizet, et d’autres comme Nadine Morano", puissent y participer, mais "un joueur ne peut pas entrer sur un terrain de foot et dire : + Les dimensions du terrain ne me plaisent pas+. Les règles sont les mêmes pour tout le monde et elles sont connues depuis des mois", insiste-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

« Manuel Valls a failli », juge Laurent Wauquiez
3min

Politique

Industrie : « Il y a une logique presque stratégique de la part de la Chine de vouloir attaquer des pans entiers de notre économie », prévient Sébastien Martin 

Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin alerte sur la menace que fait peser la Chine sur l’industrie française. Le ministre plaide notamment pour un renforcement de la protection des entreprises européennes afin de développer les filières industrielles.

Le

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

« Manuel Valls a failli », juge Laurent Wauquiez
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le