Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin
Le sénateur de la Vienne s’est exprimé sur l’incident dont a été victime le Premier ministre ce mardi après-midi, lors d’un déplacement dans les Côtes d'Armor. Claude Bartolone dénonce, quant à lui, un acte « insupportable ».

Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin

Le sénateur de la Vienne s’est exprimé sur l’incident dont a été victime le Premier ministre ce mardi après-midi, lors d’un déplacement dans les Côtes d'Armor. Claude Bartolone dénonce, quant à lui, un acte « insupportable ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

En campagne pour les primaires, Manuel a reçu une claque de la part d’un jeune homme, à la sortie de la mairie de Lamballe, dans les Côtes-d’Armor.

« Ça veut dire que la société est violente », a répondu l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, interrogé sur la signification et la portée de ce geste, en marge des vœux de Gérard Larcher au Sénat.

« Qu’est-ce que la politique ? La politique c’est l’organisation des règles et du débat pour justement éviter la violence. On sait bien que dans une société s’il n’y a pas de règles, il y a de la violence, il y a de la tension, il peut y avoir de la brutalité. Et donc la politique est contre la violence. Donc, la gifle en politique est quelque chose qui est vraiment condamnable car c’est justement la politique qui doit permettre le débat, qui doit permettre l’échange et pas la violence », a expliqué le sénateur de la Vienne.

« La violence en toute circonstance doit être condamnée et je condamne ce geste », a déclaré Jean-Pierre Raffarin.

« C’est insupportable »

« Un acte insupportable », s'indigne Claude Bartolone après l'agression contre Manuel Valls
01:03

« Qu’il puisse y avoir de telles manifestations, c’est insupportable. Rien, rien, pas la moindre souffrance, ne peut justifier la moindre trace de violence. Le débat démocratique peut se concevoir sans qu’il y ait ce genre de comportement », s’est indigné le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone, venu lui aussi assister aux vœux de son homologue du Sénat.

« Je ne voudrais pas qu’on ait l’impression, y-compris dans nos commentaires, qu’en ayant une mise en avant de ce genre d’acte insupportable, on donne une prime à des citoyens qui se conduisent d’une telle manière », a-t-il ajouté.

Dans la même thématique

Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Manuel Valls giflé : « la violence en toute circonstance doit être condamnée », réagit Jean-Pierre Raffarin
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le