Marc Fesneau : «Il y a des effets pervers au non-cumul des mandats»

Marc Fesneau : «Il y a des effets pervers au non-cumul des mandats»

Marc Fesneau était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce vendredi 17 juillet. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne est revenu sur les relations entre l’État et les collectivités locales. L’occasion pour lui de donner son avis sur le non-cumul des mandats. Selon lui, cela a créé un système politique dans lequel le monde parlementaire et le monde des territoires ne s’interpénètrent plus, ce qu’il regrette. En ce qui concerne les élections régionales à venir, Marc Fesneau n’a pas fermé la porte à l’idée d’être tête de liste dans la région Centre-Val de Loire. Il était au micro Oriane Mancini.
Public Sénat

Par Noémie Metton

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nomination de Gérald Darmanin : « On perd parfois le nord sur ce que sont les grands principes qui doivent s'appliquer à tous les citoyens. L'engagement d'une procédure judiciaire ne vaut pas acte définitif. La présomption d'innocence est valable pour tout le monde »

Relations entre État et territoires : « Je suis toujours malheureux quand je vois parfois des querelles qu'on essaye de nouer entre l'État, la politique gouvernementale et les collectivités locales. Je pense que nous avons une responsabilité qui est de répondre aux attentes des citoyens » « La crise des gilets jaunes a révélé le sentiment pour un certain nombre de territoires d'être les délaissés de la République [...] donc il y a besoin aussi de reconnecter ces territoires-là à la République »

Non-cumul des mandats : « Il y a des effets pervers parce qu'on n'a pas pensé l'écosystème politique avec des parlementaires que nationaux [...] On a deux mondes qui ne s'interpénètrent plus »

Loi organique sur la différenciation : « Elle sera inscrite dès la rentrée et dès que le Sénat aura procédé à son renouvellement. On est en train de caler le calendrier mais évidemment c'est l'horizon »

Réforme des retraites : « Sur les retraites on a un sujet à la fois structurel d'équilibre budgétaire et deux, des éléments font que les femmes et les carrières hachées sont victimes d'un système qui n'est plus assez égalitaire donc oui il faut continuer de poser ces questions »

Convention citoyenne : « Des groupes de travail vont se mettre en route durant l'été et ensuite dans le calendrier parlementaire on va regarder à l'automne ou au début de l'année suivante ce qu'on peut inscrire » « Est-ce qu'il y aura des débats avec le Sénat ? Oui. [...] Après c'est à nous, gouvernement, à l'Assemblée nationale et au Sénat, dans un dialogue, d'essayer de trouver une rédaction qui permette de converger »

Tête de liste aux régionales ? « J'ai déjà œuvré dans les campagnes régionales, je trouve que c'est un périmètre intéressant pour faire de l'aménagement du territoire »

Dans la même thématique

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
8min

Politique

Le Sénat va-t-il voir son poids politique renforcé avec le gouvernement Barnier ?

Petite révolution au Palais de Marie de Médicis, la majorité sénatoriale LR, jusqu’ici dans l’opposition, se retrouve dans la majorité de Michel Barnier. « Le poids politique des sénateurs est évidemment renforcé », souligne le constitutionnaliste Benjamin Morel. Mais il ne faut pas oublier que « c’est toujours l’Assemblée qui a le dernier mot », rappelle le politologue Olivier Rouquan. De quoi tempérer l’idée d’un Sénat qui gagne en influence.

Le

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
6min

Politique

Journées parlementaires LR : la nomination de Michel Barnier va-t-elle bouleverser le travail de la droite sénatoriale ? 

Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes.  « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.

Le