Marc Fesneau rend hommage à Marielle de Sarnez : «C’était une femme très engagée, très libre, très courageuse»

Marc Fesneau rend hommage à Marielle de Sarnez : «C’était une femme très engagée, très libre, très courageuse»

Le ministre des Relations avec le Parlement, invité de « Bonjour chez vous ! » sur Public Sénat, salue la mémoire de Marielle de Sarnez, décédée mercredi 13 janvier. « Marielle a accompagné toutes les aventures, toutes les difficultés, tous les combats du centre », rappelle le ministre, membre du Modem.
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C’est avec « une grande tristesse » et émotion, que le ministre en charge des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau, membre du Modem, rend hommage à Marielle de Sarnez. La présidente Modem de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale est décédée hier soir des suites d’une leucémie foudroyante. Elle avait 69 ans.

« Il y a quelque chose d’irréel à sa disparition »

« Il y a quelque chose d’irréel à sa disparition. Marielle a accompagné toutes les aventures, toutes les difficultés, tous les combats du centre. Au fond, nous avions fini par la penser invincible, tant elle avait surmonté les difficultés politiques » a réagi Marc Fesneau, invité de la matinale de Public Sénat ce jeudi. « Nous la savions malade. Je pensais qu’elle vaincrait aussi cette maladie, car elle est décédée d’une leucémie ».

« C’était une femme très engagée, très libre, très courageuse », « d’une grande exigence », a-t-il salué, « une parlementaire reconnue par ses pairs » et de « toutes les causes européennes ». Elle avait « une vision très moderne et très dynamique de la politique » et était « une femme très pudique », « avec une grande humanité ».

« Je lui dois beaucoup »

« Evidemment, je pense à François Bayrou, avec qui il y a un long compagnonnage politique » ajoute Marc Fesneau, qui souligne que « le centre lui doit beaucoup, l’indépendance du centre lui doit beaucoup et beaucoup d‘entre nous, nous lui devons beaucoup ». Le ministre ajoute encore :

Elle a été celle qui, à un moment, a pensé que le centre pouvait être lui-même quand il se débarrassait de la contingence d’une alliance automatique, quels que soient les moments de la vie publique.

A titre personnel, « la première fois que je l’ai vue, c’était à Blois. Elle accompagnait François Bayrou. Puis j’ai gravi les échelons avec son regard, sa volonté de faire naître les nouveaux talents ». « Je me souviens des campagnes présidentielles de 2002, 2007, 2012 et 2017, où elle avait aussi été l’architecte du dépassement, au travers de la candidature d’Emmanuel Macron. […] Je me souviens de longues soirées où nous préparions les législatives ». « Elle a toujours été présente à mes côtés, elle m’a fait confiance, avec François Bayrou, quand il m’avait désigné secrétaire général du Modem » conclut Marc Fesneau, « j’ai appris beaucoup de choses. Je lui dois beaucoup ».

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