“Marée populaire”: Besancenot salue une “unité”, qui “ne suffit pas”

“Marée populaire”: Besancenot salue une “unité”, qui “ne suffit pas”

Le porte-parole du NPA Olivier Besançenot a salué vendredi une "unité des organisations" syndicales, politiques et associatives...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le porte-parole du NPA Olivier Besançenot a salué vendredi une "unité des organisations" syndicales, politiques et associatives qui défileront ensemble samedi, qui cependant "ne suffit pas" face à Emmanuel Macron.

"Quand d'un côté vous avez la politique qui (...) consiste à donner aux plus riches parmi les plus riches et qu'au reste de la population vous demandez de se serrer la ceinture, ça agace, ça énerve et de fait ça crée une convergence", a assuré sur RTL l'ancien candidat à la présidentielle, saluant l'organisation d'une "marée populaire" qui réunira plus de 60 partis de gauche, associations et syndicats dans plusieurs villes de France.

"C'est pas vrai de dire que ça ne s'est jamais passé dans l'Histoire, mais c'est un petit événement. On a d'abord réussi à regrouper plus d'une dizaine d'organisations politiques et maintenant il y a une jonction (...) avec les organisations syndicales", a-t-il avancé, soulignant que "les mobilisations, elles sont encore devant nous, pas derrière".

Fait inédit pour cette manifestation, la CGT et La France Insoumise (LFI), appellent ensemble à la mobilisation, qui réunira le PCF, NPA ou Europe Ecologie-Les Verts, ainsi qu'Attac, Act'up, la Confédération paysanne, Les Effronté.es!, le Syndicat de la magistrature. En tout 65 organisations étaient dénombrées en milieu de semaine.

"Je ne raconte pas d'histoires, ça ne suffit pas", a cependant prévenu le porte-parole. "L'unité des organisations, ça va pas se substituer au rapport de force réel", a-t-il ajouté, expliquant que celui-ci interviendrait "quand Macron va faire un calcul et se dire +j'ai plus à perdre qu'à gagner à continuer avec ce conflit+".

"Une victoire serait par exemple d'obtenir concrètement le retrait de Parcoursup", une "bombe à retardement", et "le retrait de la réforme sur la SNCF", a jugé M. Besancenot, appelant les organisations à ne pas "se louper", comme lors des manifestations contre la loi Travail où chacun a "joué pour soi".

"Je pense que tout le monde en est revenu", a-t-il cependant affirmé.

"Il est déterminé Macron, nous on est déterminé aussi. On le fait pas pour le folklore. Quand je vais manifester c'est pas pour le plaisir de marcher, je le fais parce que j'ai des convictions et j'y crois", a-t-il conclu.

Dans la même thématique

“Marée populaire”: Besancenot salue une “unité”, qui “ne suffit pas”
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

“Marée populaire”: Besancenot salue une “unité”, qui “ne suffit pas”
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le