Mariage princier: Mélenchon « goguenard devant la débilité » du régime monarchique
Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est dit dimanche "goguenard (...) devant la débilité" du régime...

Mariage princier: Mélenchon « goguenard devant la débilité » du régime monarchique

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est dit dimanche "goguenard (...) devant la débilité" du régime...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'est dit dimanche "goguenard (...) devant la débilité" du régime monarchique, qui n'est pas sa "cup of tea", au lendemain du mariage du prince britannique Harry et de Meghan Markle.

"On s'en fiche, voyez-vous, ils font ce qu'ils veulent, mais ce n'est pas notre +cup of tea+ la monarchie, en France", a réagi M. Mélenchon, interrogé sur cette union, lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

"On regarde tout ça avec avec un peu d'humour, on se dit +les pauvres, ils s'offrent une parade de Disneyland+. Les vrais républicains regardons goguenards, avec un sourire, un rictus amusé, devant la débilité de ce type de régime", a-t-il ajouté, estimant que les Britanniques "pourraient parfaitement se passer des rois qui leur coûtent cher et pour rien".

"La monarchie, ce n'est pas un régime qui fait envie, par exemple, la monarchie saoudienne ne fait pas envie", a-t-il insisté.

Selon le patron des députés Insoumis, ce mariage, devenu un événement planétaire et populaire, revient à "un exercice de dressage".

"Il est fait pour habituer les esprits à l'idée qu'il est normal que certains dominent sans qu'on sache pourquoi, juste pour s'être donné le mal de naître dans le bon berceau avec une cuillère d'argent dans la bouche", a-t-il plaidé.

M. Mélenchon est aussi revenu sur certains propos d'Emmanuel Macron, qui avait assuré en 2015 que dans la politique française il y avait un "absent", à savoir "la figure du roi", dont "fondamentalement (...) le peuple français n'a pas voulu la mort".

"Si l'idée est d'arriver à la fin à dire que M. Macron a raison de dire que les Français sont en deuil d'un monarque et qu'il est disponible pour la fonction, alors non", a-t-il rétorqué. "Nous sommes les plébéiens, les Français sont un peuple de rebelles qui n'aiment guère qu'on les régente", a-t-il poursuivi.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Mariage princier: Mélenchon « goguenard devant la débilité » du régime monarchique
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le