Marie-Noëlle Lienemann : « j’ai toujours pensé que Manuel Valls ne serait pas désigné à la primaire »
Marie-Noëlle Lienemann ne croit pas aux sondages mais pense que Manuel Valls ne sera pas élu à la primaire. La sénatrice PS attaque aussi « la vieille politique éléphantesque » des soutiens d’Emmanuel Macron.

Marie-Noëlle Lienemann : « j’ai toujours pensé que Manuel Valls ne serait pas désigné à la primaire »

Marie-Noëlle Lienemann ne croit pas aux sondages mais pense que Manuel Valls ne sera pas élu à la primaire. La sénatrice PS attaque aussi « la vieille politique éléphantesque » des soutiens d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Moi j’ai toujours pensé que Manuel Valls ne serait pas désigné à la primaire. D’ailleurs François Hollande n’est pas candidat, c’est parce qu’il savait bien qu’il aurait les grandes difficultés à pouvoir, non seulement, rassembler son camp mais à avoir l’adhésion des votants à la primaire. Et je pense que la même critique fonctionnera sur Manuel Valls » explique la sénatrice. Un sondage Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI, publié dimanche, place l’ancien Premier ministre perdant face à Arnaud Montebourg au deuxième tour de la primaire.  « Je ne parie pas sur les sondages mais l’analyse politique m’amène à penser que Manuel Valls peut ne pas être désigné » tempère-t-elle.

 Et pour être certaine de ne pas trop « tendre les relations entre les amis de Montebourg et les soutiens de Benoît Hamon »,  l’ancienne candidate au scrutin de la Belle Alliance Populaire (elle a retiré sa candidature ndlr) ne souhaite pas, pour le moment, rendre public son choix.

Revenant, enfin, sur le coup de gueule du sénateur Gérard Collomb, proche d’Emmanuel Macron, sanctionné financièrement pour absentéisme (voir notre article) Marie-Noëlle Lienemann glisse « un coup de patte » aux soutiens du leader d’« En Marche ! ». En effet, au-delà de la sanction financière, le sénateur-maire de Lyon ne cache pas sa désapprobation à l’égard de la loi sur le non cumul des mandats. « Dans ces conditions, on n’aura bientôt plus comme sénateurs que des mauvais, des apparatchiks de partis et des retraités » déclare-t-il au site internet de l’hebdomadaire Le Point. Marie-Noëlle Lienemann  rappelle quant à elle « qu’on peut être proche du terrain, tout en ayant pas de cumul des mandats et ajoute : « Nos amis qui soutiennent Emmanuel Macron… Ce serait la politique autrement…. Ah bon ? Quand je regarde un certain nombre de  soutiens d’Emmanuel Macron, c’est quand même de la vieille politique éléphantesque » tacle-t-elle.

"Le coup de patte" de Marie-Noëlle Lienemann aux soutiens d'Emmanuel Macron
00:46

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le

Marie-Noëlle Lienemann : « j’ai toujours pensé que Manuel Valls ne serait pas désigné à la primaire »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le