Qualifiée au 2nd tour de l’élection présidentielle avec 23,3 %, derrière Emmanuel Macron autour de 28,5 %, d’après nos estimations Ipsos-Sopra Stéria pour France 2, France Inter, Public Sénat et LCP-AN, Marine Le Pen en a appelé au « rassemblement national et populaire » de tous les Français « qui n’ont pas voté Emmanuel Macron. » La candidate du RN a formulé « l’espoir que se lèvent les forces du redressement du pays » face au Président sortant, pour œuvrer au rassemblement des « Français de toutes sensibilités, de droite, de gauche et d’ailleurs. »
Soucieuse d’élargir sa base, Marine Le Pen entend devenir « sans exclusive aucune […] et libre des attaches partisanes », « la présidente de tous les Français. » Si la candidate du RN continue de défendre « la prépondérance de la langue et culture françaises », elle entend aussi redonner « de la place aux personnes face au pouvoir de l’argent », en mettant l’accent sur « la solidarité envers les plus vulnérables » et l’accession « à la retraite en bonne santé. » Ainsi, Marine Le Pen veut « recoudre les multiples fractures – sociale, territoriale, institutionnelle, culturelle, médicale, numérique – dont souffre une France trop déchirée. »
La candidate du RN a commencé la campagne d’entre-deux-tours et prend bien soin de diversifier les thèmes qu’elle met en avant, en déclinant ses « ambitions. » Ambition politique, d’abord, avec le référendum d’initiative citoyenne, l’introduction de la proportionnelle. Ambition économique et écologique, aussi, en « réconciliant le travail et le capital par la participation » Ambition sociale, ensuite, « qui doit garantir à tous le pouvoir d’achat, un logement décent, système de santé accessible à tous. » Ambition régalienne, enfin, en prônant « la restauration de l’Etat. »
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