Marine Le Pen assure avoir « encore envie » de diriger le FN
Marine Le Pen a assuré dimanche, après avoir dit qu'elle ne s'éterniserait pas à la présidence du Front national, qu'elle avait ...

Marine Le Pen assure avoir « encore envie » de diriger le FN

Marine Le Pen a assuré dimanche, après avoir dit qu'elle ne s'éterniserait pas à la présidence du Front national, qu'elle avait ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a assuré dimanche, après avoir dit qu'elle ne s'éterniserait pas à la présidence du Front national, qu'elle avait "encore envie" de diriger le parti d'extrême droite, en congrès le week-end prochain.

Interrogée sur France 3 pour savoir si elle était tentée de quitter la tête du FN, où elle est depuis 2011, la dirigeante frontiste a répondu: "j'en ai encore envie".

L'ex-finaliste de la présidentielle a aussi affirmé qu'elle "continuerait à (se) battre" malgré "les persécutions" bancaires, judiciaires ou fiscales dont elle s'estime victime.

"Je suis là, je continuerai à me battre, quoi que vous puissiez me faire, quelles que soient les persécutions que vous mettrez en oeuvre", a déclaré la députée du Pas-de-Calais, en s'adressant "à ceux qui sont au pouvoir".

"Je suis là parce que moi je ne me bats pour moi. Je me bats pour les Français, je me bats pour la France, pour sa liberté, pour sa prospérité, pour sa sécurité", a-t-elle ajouté.

Interrogée pour savoir si elle préparait une relève, Marine Le Pen a expliqué vouloir "mettre tout le monde en avant" mais que "personne n'a émis le souhait de contribuer à une relève. Je ne vais pas les forcer quand même".

La fille de Jean-Marie Le Pen avait déclaré la semaine dernière qu'elle n'entendait pas "s'éterniser" à la présidence du parti, pour laquelle elle est seule candidate à un troisième mandat lors du congrès du FN les 10 et 11 mars à Lille.

"Je n'entends pas rester accrochée à mon siège jusqu'à je ne sais pas quel âge vénérable", avait-elle dit sur France Inter.

A propos de la présidentielle de 2022, elle avait aussi redit que si les adhérents "considèrent que, à un moment donné, quelqu'un d'autre que moi est mieux placé pour rassembler et faire gagner nos idées, ça ne me pose aucun problème".

La semaine précédente, sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, qui s'est retirée de la vie politique en mai mais veut fonder une académie "terreau" de "tous les courants de la droite", avait fait une intervention remarquée à Washington.

Partager cet article

Dans la même thématique

Marine Le Pen assure avoir « encore envie » de diriger le FN
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Marine Le Pen assure avoir « encore envie » de diriger le FN
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le