Marine Le Pen craint la perte de Mayotte
Marine Le Pen a exprimé lundi sa crainte que la France perde Mayotte si le gouvernement "continue comme ça", estimant que les...

Marine Le Pen craint la perte de Mayotte

Marine Le Pen a exprimé lundi sa crainte que la France perde Mayotte si le gouvernement "continue comme ça", estimant que les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a exprimé lundi sa crainte que la France perde Mayotte si le gouvernement "continue comme ça", estimant que les difficultés auxquelles ce territoire est confronté sont "l'avant-garde des problèmes" à venir en métropole et ailleurs outremer.

"Si on continue comme ça, on va perdre Mayotte" par un "effet de substitution de populations qui va entraîner une aggravation manifeste des conflits", a déploré la présidente du FN devant quelques journalistes.

"Les étrangers sont déjà majoritaires sur l'île. Les conflits vont être de plus en plus forts. Une partie des Mahorais (...) vont quitter Mayotte pour aller à la Réunion notamment", a estimé la députée du Pas-de-Calais.

"Je finis par me poser la question de savoir si l'absence totale de réaction (du gouvernement) ne cache pas une volonté d'arriver à une situation de non retour (...) et qu'on finisse par laisser Mayotte", a ajouté Mme Le Pen, qui a déposé la semaine dernière une proposition de loi de "mesures d'urgence" à Mayotte, dont la suppression du droit du sol.

"Si on ne tape pas fort à Mayotte (...) on va donner des idées peut-être à d'autres dans d'autres territoires" comme en Guyane, a-t-elle estimé.

"Il ne faut pas considérer Mayotte comme quelque chose d'exceptionnel. C'est un peu l'avant-garde des problèmes qui vont nous tomber dessus", selon Mme Le Pen.

L'élection à la législative partielle dimanche de Ramlati Ali, soutenue par la République en marche (LREM), est due à la "volonté de LR de ne pas être élu", a estimé Marine Le Pen, qui avait pourtant soutenu le candidat LR, Elad Chakrina.

"Un certain nombre d'électeurs m'ont fait part qu'ils étaient prêts à aller voter mais si Mme Calmels leur crachait au visage, ils n'iraient pas", a fait valoir Mme Le Pen, en rappelant que la numéro 2 de LR Virginie Calmels avait dit préférer "perdre plutôt que de gagner grâce à une quelconque alliance avec le FN".

Marine Le Pen a aussi expliqué que l'électorat de Mme Ali était davantage "urbain" et donc "le moins pénalisé par les barrages" érigés ces dernières semaines pour protester contre l'insécurité.

La législative partielle s'est tenue sans incident majeur, à l'orée d'une sixième semaine du mouvement de contestation contre l'insécurité et l'immigration irrégulière.

Partager cet article

Dans la même thématique

Marine Le Pen craint la perte de Mayotte
3min

Politique

« On n’entend parler de rien, on n’est associés à rien » : Frédéric Valletoux « s’interroge » sur l’existence du « socle commun » autour de François Bayrou

En difficulté sur le dossier des retraites, François Bayrou fait aussi face aux critiques de ses alliés pour « sa méthode ». Invité de la matinale de Public Sénat ce jeudi 26 juin, le député (Horizons) Frédéric Valletoux appelle le Premier ministre au « sursaut » pour « animer le bloc central ». « On n’a pas de feuille de route, on ne sait pas ce sur quoi on doit travailler », déplore l’ex-ministre de la Santé.

Le

Marine Le Pen craint la perte de Mayotte
5min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : le socle commun explose sur la réforme du mode de scrutin

Rien ne va plus entre les centristes, Les Républicains et les macronistes qui s’opposent sur la réforme sur le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille. Alors que le gouvernement annonce poursuivre la navette parlementaire, la droite du Sénat, opposé à la réforme, rappelle que la parole donnée par François Bayrou de ne pas mener cette réforme sans l’aval de la chambre des territoires.

Le

Marine Le Pen craint la perte de Mayotte
2min

Politique

Retraites : « Le conclave a permis de nombreuses avancées », salue Claude Malhuret

Interrogé au micro de Public Sénat, en marge des questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe Les indépendants au Sénat, Claude Malhuret est revenu sur le conclave sur les retraites, largement évoqué dans l’hémicycle. Selon lui, les réunions qui se sont succédé ont « permis de nombreuses avancées ».

Le