Marine Le Pen croit, comme Fillon, à des “écoutes” du “pouvoir”

Marine Le Pen croit, comme Fillon, à des “écoutes” du “pouvoir”

Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a dit lundi sur Europe 1 croire comme François Fillon à des "écoutes...
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Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a dit lundi sur Europe 1 croire comme François Fillon à des "écoutes" du "pouvoir", appelant celui-ci à "cesser de le faire".

Craignez-vous d'être écoutée ? "Ecoutez, je m'en moque", a d'abord répondu la présidente du Front national.

"Je ne suis pas naïve, je sais que depuis de très nombreuses décennies, le pouvoir utilise ce genre de méthodes. Il faut qu'il cesse de le faire", a demandé la dirigeante d'extrême droite.

"Il y avait les écoutes au moment de (François) Mitterrand et je pense que depuis ça n'a jamais véritablement cessé" a estimé Marine Le Pen.

Pour elle, il y a "des violations du secret de l'enquête et de l'instruction quotidiennes, sans que jamais le ministère ne réagisse."

"C'est grave. L'Etat de droit fonctionne si existe ce secret de l'instruction, et ceux qui commettent ces violations bénéficient d'une impunité totale, il n'y a pas loin à dire qu'ils pourraient bénéficier de fait d'une forme de protection politique", a accusé l'eurodéputée, mise en cause dans plusieurs affaires judiciaires et qui a refusé de se rendre à une convocation des juges en vue d'une mise en examen.

En déplacement samedi dans les Pyrénées-Atlantiques, M. Fillon a réaffirmé, devant quelques journalistes, que des "soupçons lourds" pesaient sur le président François Hollande sur les fuites dans la presse sur ses affaires judiciaires.

"Quand j'apprends que le président de la République se fait remonter les résultats des écoutes judiciaires, ça veut dire qu'il peut potentiellement écouter un candidat à la présidentielle, qu'on est dans une situation où il est probable que je sois sur écoute", a-t-il encore accusé en aparté.

Lundi, lors du premier débat à cinq candidats pour la présidentielle, Marine Le Pen avait déjà estimé que la justice était "rapide" concernant le candidat des "Républicains". "C'est ce qu'on appelle la justice TGV" avait approuvé M. Fillon.

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