Marine Le Pen dénonce la « folle politique immigrationniste » de l’UE
Marine Le Pen a dénoncé dimanche à Fréjus la "folle politique immigrationniste" de l'Union européenne, à laquelle se soumet...

Marine Le Pen dénonce la « folle politique immigrationniste » de l’UE

Marine Le Pen a dénoncé dimanche à Fréjus la "folle politique immigrationniste" de l'Union européenne, à laquelle se soumet...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a dénoncé dimanche à Fréjus la "folle politique immigrationniste" de l'Union européenne, à laquelle se soumet Emmanuel Macron, qui "ne marche plus" mais "rame".

Devant quelque 800 militants réunis dans le théâtre de la ville tenue par le RN, la présidente du Rassemblement national (RN, ex-FN) a fustigé "la soumission (du gouvernement, Ndlr) à Bruxelles et à sa folle politique immigrationniste".

"Aujourd'hui les préfets n'ont plus qu'une seule activité, l'implantation des migrants", selon Marine Le Pen qui faisait sa rentrée politique en vue des élections européennes.

"Pour cette folle politique, qui exaspère une majorité de Français, l'argent coule à flots" alors qu'il "n'y a jamais eu d'argent pour les SDF", a fustigé la députée du Pas-de-Calais.

"Jamais dans l'histoire des hommes nous n'avons vu de peuple qui organise ainsi volontairement la submersion irréversible de son territoire", qui "organise sciemment la ruine de ses comptes sociaux, planifie la remise en cause de sa culture et programme ainsi la disparition de son identité", a ajouté Marine Le Pen.

"Cette déferlante aggrave encore les problèmes de sécurité. (...) Cette France orange mécanique nous n'en voulons pas", a-t-elle asséné.

Insistant sur la question migratoire, Marine Le Pen a promis qu'avec le RN "l'Aquarius (bateau humanitaire interdit en Italie, Ndlr) n'accostera plus sur les côtes françaises" en référence à une décision de son allié italien ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, en juin, de fermer les ports du pays aux ONG d'aide aux migrants.

Devant des représentants de ses alliés, le FPÖ autrichien et la Ligue italienne, Mme Le Pen a par ailleurs fustigé une Union européenne qui "n'est pas l'Europe", qui ne "se raccroche à aucune histoire, aucune tradition", prônant à sa place une "Union des nations européennes".

La finaliste de la présidentielle en 2017 s'en est prise à Emmanuel Macron, qui "n'incarne pas le début d'un cycle mais la fin d'un cycle".

"Refusant l'échec d'une mondialisation qu'il a tant adorée et défendue, il persévère et même accélère la débâcle", a-t-elle estimé. "Il n'a pas de grande vision, il tâtonne. Il ne marche plus, il rame."

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le

Paris: Ouverture Shein magasin BHV
6min

Politique

Municipales 2026 : la gauche parisienne en quête d’union

À quatre mois des municipales, socialistes et écologistes s’enlisent dans des négociations aussi intenses que fragiles. Alors que Rachida Dati domine les sondages et impose un sentiment d’urgence, PS, PCF et EELV tentent d’arracher un accord de premier tour sans perdre la face. La gauche parisienne avance à pas comptés vers une union qui semble à la fois indispensable et désormais à portée de main.

Le