Marine Le Pen « extrêmement croyante », mais « fâchée avec l’Eglise »
Marine Le Pen se dit vendredi, dans un entretien au quotidien catholique La Croix, "extrêmement croyante", mais "fâchée avec l...

Marine Le Pen « extrêmement croyante », mais « fâchée avec l’Eglise »

Marine Le Pen se dit vendredi, dans un entretien au quotidien catholique La Croix, "extrêmement croyante", mais "fâchée avec l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen se dit vendredi, dans un entretien au quotidien catholique La Croix, "extrêmement croyante", mais "fâchée avec l’Église", dont elle "pense qu'elle se mêle de tout sauf de ce qui la concerne".

"Je suis extrêmement croyante et j'ai la chance de ne jamais avoir douté", affirme la candidate du Front national. "Mais c'est vrai, je suis fâchée avec l’Église, dont je pense qu'elle se mêle de tout sauf de ce qui la concerne", ajoute-t-elle.

"La Conférence des évêques de France se mêle parfois de ce qui ne la regarde pas, notamment en donnant des instructions politiques", dit la présidente du FN. "Je ne pense pas que les religions doivent dire aux Français ce qu'ils doivent voter", poursuit-elle.

Inviterait-elle le pape si elle était élue? "Avec grand plaisir", répond la présidente du FN.

"Qu'il en appelle à la charité, à l'accueil de l'autre, de l'étranger, ne me choque pas" mais "qu'il exige des États qu'ils aillent à l'encontre de l'intérêt des peuples en ne mettant pas des conditions à l'accueil d'une migration importante relève pour moi de la politique et même de l'ingérence, puisqu'il est aussi le chef d'un État", dit l'eurodéputée.

Le pape François avait mis en avant en février "le devoir sacré de l'hospitalité" dans un long discours à propos des migrants. Il avait critiqué le rejet de l'autre, "enraciné dans l'égoïsme et amplifié par la démagogie populiste".

Dans la même thématique

Marine Le Pen « extrêmement croyante », mais « fâchée avec l’Eglise »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Marine Le Pen « extrêmement croyante », mais « fâchée avec l’Eglise »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le