C'est la première fois que Marine Le Pen fête le 1er mai loin de Paris, et la quatrième année qu'elle le célèbre sans son père, qu'elle a exclu du parti en 2015 pour ses propos polémiques répétés sur la Shoah.
L'ex-président et cofondateur du Front national Jean-Marie Le Pen fêtera comme à son habitude le 1er mai à Paris en déposant une gerbe au pied de la statue équestre de Jeanne d'Arc, place des Pyramides dans le 1er arrondissement de Paris.
Sa fille, qui lui a succédé à la présidence du FN en 2011, fera de même à Cannes (Alpes-Maritimes) auprès d'une statue de Jeanne d'Arc debout portant un drapeau, avant de participer à un rassemblement à Nice avec des partis européens alliés du FN.
En 2015, le père et la fille avaient participé au même défilé à Paris mais sans se croiser. Le patriarche s'était ensuite invité sur la scène où sa fille devait prononcer un discours, avant de partir sans l'écouter.
Marine Le Pen dépose une gerbe de fleurs au pied de la statue de Jeanne d'Arc, le 1er mai 2016 à Paris
AFP/Archives
En 2016, Marine Le Pen avait rendu hommage à la Pucelle d'Orléans place Saint Augustin, dans le 8e arrondissement de Paris, avant de s'exprimer devant un banquet "populaire" porte de la Villette à Paris. Elle avait menacé de sanctions les militants qui rejoindraient le rassemblement de son père place des Pyramides.
Candidate à la présidentielle en 2017, Marine Le Pen n'avait pas déposé de gerbe à Jeanne d'Arc mais des cadres dirigeants du FN l'avait fait dans le 13e arrondissement de Paris. La présidente du FN avait organisé un meeting avec son nouvel allié pour le second tour, Nicolas Dupont-Aignan, au parc des expositions de Villepinte (Seine Saint-Denis).
Des partisans et membres du Front National rassemblés place de l'Opéra, le 1er mai 2015 à Paris
AFP/Archives
Depuis 1920 il existe une fête nationale "de Jeanne d'Arc et du patriotisme". Elle est actuellement fixée au deuxième dimanche du mois de mai, selon le ministère de la Défense.
Le FN a, lui, décidé en 1988 de la fêter le 1er mai.
Reçus ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les dirigeants du Rassemblement national (RN) ont insisté sur la nécessité d’une « rupture » claire avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».
Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.
Tous les dirigeants de gauche, à l’exception de La France insoumise, qui a décliné l’invitation, se sont succédé mercredi 17 septembre dans le bureau du nouveau Premier ministre. À la sortie de Matignon, la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, entourée de ses deux présidents de groupe, a résumé des échanges sans réponses concrètes.