Marine Le Pen: l’UE a décidé la « disparition de l’agriculture française »
Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a affirmé jeudi que l'Union européenne avait "décidé dans ses plans...

Marine Le Pen: l’UE a décidé la « disparition de l’agriculture française »

Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a affirmé jeudi que l'Union européenne avait "décidé dans ses plans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, candidate Front national à la présidentielle, a affirmé jeudi que l'Union européenne avait "décidé dans ses plans de la disparition de l'agriculture française".

"L'UE a décidé dans ses plans la disparition de l'agriculture française, et la disparition plus spécifiquement du modèle agricole français fondé sur le modèle des exploitations familiales", a accusé la présidente du FN lors de l'émission Questions de méthode (LCP - France Bleu).

Alors qu'une productrice de lait des Côtes d'Armor a été retrouvée pendue le 24 février dans sa salle de traite, Mme Le Pen a évoqué une "détresse (qui) arrache le ventre à tous les Français. Mille suicides en cinq ans, c'est absolument considérable".

Face à cela, elle a proposé "trois mesures immédiates".

Tout d'abord, le "patriotisme économique: nos collectivités territoriales doivent à tout prix commander des produits français".

Ensuite, "un revenu décent" pour les agriculteurs, via de nouvelles "relations commerciales revues de manière tripartite: producteurs, transformateurs, distribution, avec une garantie de transparence par l'Etat".

"Il faut que la grande distribution arrête de capter des marges de plus en plus importantes quand les producteurs acceptent presque de vendre à perte", a-t-elle demandé.

Elle a répété enfin son souhait, déjà exprimé mardi lors de sa visite au salon de l'Agriculture, de "franciser les aides."

"Nous versons 20 milliards, presque 21, à l'Union européenne, on nous en rend 13, Politique agricole commune comprise. Eh bien, on récupère ces 20 milliards et on maintient nos aides, quitte à les augmenter un peu", a exposé la patronne du FN, qui pourrait réunir jusqu'à 35% du vote des agriculteurs exploitants au premier tour de la présidentielle, selon une étude du Cevipof publiée cette semaine.

Partager cet article

Dans la même thématique

Marine Le Pen: l’UE a décidé la « disparition de l’agriculture française »
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

Marine Le Pen: l’UE a décidé la « disparition de l’agriculture française »
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Marine Le Pen: l’UE a décidé la « disparition de l’agriculture française »
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le