Par Public Sénat
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En envoyant ce 19 juin entre 80 et 90 députés à l’Assemblée nationale, selon des projections, le Rassemblement national a créé la surprise du second tour des élections législatives. « Ce groupe sera de très loin le plus nombreux de l’histoire de notre famille politique », a salué sa principale figure Marine Le Pen, elle-même réélue députée dans le Pas-de-Calais avec 61 % des voix.
L’ancienne candidate à l’élection présidentielle a exprimé sa « gratitude » aux Français, en précisant que cette confiance « oblige » le RN. « Nous incarnerons une opposition ferme, c’est-à-dire sans connivence, mais une opposition responsable c’est-à-dire respectueuse des institutions et toujours constructive », a-t-elle déclaré.
Elle a également proposé d’ « associer tous les élus et mouvements politiques qui souhaitent avec [eux] participer au redressement au pays ». Son discours a été marqué par une annonce : l’ambition de créer un « grand mouvement populaire unifiant tous les patriotes de droite et de gauche ».
» Lire aussi : Législatives : échec pour Macron avec 224 sièges, la Nupes à 149 députés et grosse surprise avec le RN à 89
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Nouveau gouvernement : entre gauche, droite et bloc central, à chacun ses lignes rouges
La réunion à l’Elysée n’a pas abouti sur un accord. Mais avec des lignes rouges qui peuvent paraître très éloignées, la sortie de crise semble encore lointaine. Un début de rapprochement émerge cependant sur la méthode, autour du non-recours au 49.3.
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