Marine Le Pen redemande de « déchoir de leur nationalité » les jihadistes français
Marine Le Pen a demandé à nouveau jeudi au gouvernement de "déchoir de leur nationalité par décret administratif" les jihadistes...

Marine Le Pen redemande de « déchoir de leur nationalité » les jihadistes français

Marine Le Pen a demandé à nouveau jeudi au gouvernement de "déchoir de leur nationalité par décret administratif" les jihadistes...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Marine Le Pen a demandé à nouveau jeudi au gouvernement de "déchoir de leur nationalité par décret administratif" les jihadistes français partis combattre en Syrie, sur le modèle d'une décision prise dans ce sens par le Danemark pour ses ressortissants binationaux.

Le gouvernement danois a annoncé lundi vouloir déchoir de la nationalité danoise les jihadistes ayant une double nationalité partis combattre à l'étranger pour les empêcher de revenir sur le territoire national, après l'offensive turque en Syrie qui force des membres du groupe Etat islamique à quitter la région.

En France, ne peuvent être déchus de leur nationalité que les binationaux (pour ne pas rendre une personne apatride), mais pas ceux, parmi eux, qui sont nés Français. Le gouvernement avait échoué en 2016 à faire adopter un projet de révision constitutionnelle visant à étendre la déchéance de nationalité à ceux qui sont nés Français.

Au Danemark, le gouvernement propose de passer par un décret, sans aucune décision d'un juge. En France, la décision est également prise par décret mais après avis conforme du Conseil d'Etat.

Le gouvernement français "a raison" de ne pas ramener les jihadistes français mais "il devrait aller plus loin et prendre une décision telle que celle qui a été prise par le Danemark, à savoir déchoir de leur nationalité par déret administratif tous ceux qui sont partis combattre en Syrie, ce qui éviterait toute problématique pour le futur de voir revenir ces gens qui sont évidemment des bombes à retardement", a déclaré sur Europe 1 la dirigeante d'extrême droite.

Alors que ces jihadistes pourraient être condamnés à mort s'ils étaient jugés localement, Marine Le Pen a affirmé que "c'est un risque quand on est terroriste". L'ancienne finaliste de la présidentielle en 2017 réclame un référendum sur la peine de mort à laquelle elle reste "personnellement favorable".

En janvier, Marine Le Pen avait écrit sur Twitter que les jihadistes français détenus par les Kurdes étaient "des jihadistes, ils ne devraient donc plus être français".

Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian est à Bagdad ce jeudi pour discuter du possible transfert et jugement en Irak des jihadistes étrangers, dont 60 Français, aux mains des Kurdes syriens, actuellement visés par une offensive turque qui fait planer un "risque de dispersion".

Dans la même thématique

Marine Le Pen redemande de « déchoir de leur nationalité » les jihadistes français
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Marine Le Pen redemande de « déchoir de leur nationalité » les jihadistes français
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Marine Le Pen redemande de « déchoir de leur nationalité » les jihadistes français
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le