Marine Le Pen a réévalué légèrement la valeur de son patrimoine immobilier, notamment ses parts dans les propriétés familiales de Saint-Cloud et de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), selon la déclaration de patrimoine de la candidate FN à la présidentielle publiée mercredi par la Haute autorité.
Ce patrimoine, en partie détenu avec son père Jean-Marie Le Pen, fait l'objet d'une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF) pour "sous-évaluation" et d'une procédure de conciliation avec l'administration fiscale, qui conteste aussi son évaluation.
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait annoncé fin 2015 avoir transmis au parquet financier les déclarations de patrimoine établies en 2014 par Jean-Marie et Marine Le Pen lors de leur élection au Parlement européen car "manifestement sous-évaluées", et ce d'environ 60% concernant la présidente du FN, selon une source proche du dossier.
Le PNF a ensuite ouvert une enquête sur de possibles sous-évaluations ou omissions concernant ces déclarations.
Le patrimoine déclaré des candidats
AFP
A l'époque, selon une source proche du dossier, Mme Le Pen avait évalué à près de 225.000 euros ses 12,5% de parts dans la SCI détenant la propriété familiale de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), sise dans le parc privé de Montretout, dont Jean-Marie Le Pen possède 75% des parts et Yann Le Pen, soeur de Marine Le Pen, 12,5%.
Dans sa déclaration de situation patrimoniale publiée mercredi pour la présidentielle, Marine Le Pen évalue désormais la valeur de ces parts à 312.500 euros.
Dans une autre propriété familiale, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), elle avait en 2014 évalué de même source ses parts minoritaires à 175.000 euros, contre 194.861 euros en 2017.
Concernant la propriété familiale de la Trinité-sur-mer (Morbihan), ville où a grandi Jean-Marie Le Pen, elle avait déclaré en 2014 toujours de même source environ 60.000 euros comme valeur pour ses 28,5% de parts. Elle déclare désormais 67.852 euros.
Enfin, concernant la propriété qu'elle partage avec son compagnon et vice-président du FN Louis Aliot près de Perpignan, et dont elle détient 50% des parts via une SCI, elle déclare en 2017 une valeur des parts de 36.619 euros, valeur proche à ce qu'elle avait déclaré en 2014, selon cette source proche du dossier.
Marine Le Pen évalue au final dans sa déclaration pour la présidentielle 2017 son patrimoine immobilier à 611.832 euros, contre une estimation d'environ 500.000 euros dans sa déclaration faite en 2014.
En comparaison, de même source, l'évaluation conjointe de la HATVP et de l'administration fiscale ayant conduit à un signalement au PNF fin 2015 estimait le patrimoine immobilier de Marine Le Pen à environ 1,35 million d'euros.
Les évaluations de son patrimoine immoblier que fait Marine Le Pen dans sa déclaration 2017 sont accompagnées d'annexes qui n'ont pas été divulguées au public.
A deux mois du scrutin interne l’opposant à Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau a déposé sa candidature pour prendre la tête de LR. Son directeur de campagne revendique plusieurs milliers de soutiens parmi les adhérents ainsi qu’une centaine de parlementaires.
Les municipales 2026, prochaine échéance électorale, devraient avoir lieu en mars 2026. Si nous ne connaissons pas encore la date précise du scrutin, il est possible de se faire une idée de quand le gouvernement compte l’annoncer.
En mobilisant ses troupes ce week-end, le candidat à la présidentielle rappelle qu’il est déjà tourné vers 2027, tout en marquant sa différence, quitte à sérieusement prendre ses distances avec François Bayrou. Un tour de chauffe à destination aussi des militants.
A quelques jours du verdict dans l’affaire des assistants parlementaires du RN, le Conseil constitutionnel se prononce sur une question prioritaire de constitutionnalité en lien avec les peines d’inéligibilité. Si la décision pourrait influencer les magistrats, le lien avec l’affaire concernant Marine Le Pen n’est pas évident.
Le
Le direct
Ukraine et défense européenne : débat au Sénat avant le conseil européen
Ukraine et défense européenne : débat au Sénat avant le conseil européen