Marine Le Pen regrette que Marion Maréchal n’ait pas appelé à voter RN
Marine Le Pen a regretté vendredi que sa nièce Marion Maréchal n'ait pas appelé publiquement à voter pour le Rassemblement...

Marine Le Pen regrette que Marion Maréchal n’ait pas appelé à voter RN

Marine Le Pen a regretté vendredi que sa nièce Marion Maréchal n'ait pas appelé publiquement à voter pour le Rassemblement...
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Marine Le Pen a regretté vendredi que sa nièce Marion Maréchal n'ait pas appelé publiquement à voter pour le Rassemblement national aux élections européennes mais s'est réjouie qu'elle mette en place "des passerelles avec la droite traditionnelle".

"Evidemment, je le regrette et je crois que je ne suis pas la seule à le regretter au sein du mouvement", a répondu la présidente du RN sur RMC et BFMTV à propos du silence de sa nièce dans la campagne en France, alors qu'elle avait soutenu son compagnon Vincenzo Sofo, candidat de la Ligue en Italie.

Marine Le Pen a dit ne pas partager non plus le "pessimisme" de sa nièce qui a estimé dimanche que le RN "ne peut pas capter à lui seul l'ensemble des personnalités politiques, des élus ou même des électeurs" de LR.

Selon la députée du Pas-de-Calais, "on est en pleine recomposition" politique autour du clivage "entre les mondialistes et les nationaux" et "nous n'avons pas fait le plein, loin de là", "il y en a beaucoup qui ont vocation encore à nous rejoindre".

Mais "que Marion contribue à mettre des passerelles avec des gens qui, dans la droite traditionnelle, sont plus proches de nous qu'ils ne sont proches d'Emmanuel Macron, tant mieux", s'est-elle réjouie, car "plus nous sommes nombreux à tendre la main et mieux nous nous porterons".

Marion Maréchal, ancienne députée de Vaucluse, 29 ans, a fait dimanche sur LCI son retour télévisé pour proposer d'oeuvrer à une "grande coalition" entre le RN et la droite de LR, en défendant un "couloir (politique) différent" de celui de sa tante, chantre du "ni droite ni gauche", mais sans entrer en conflit avec elle.

Marine Le Pen se refuse elle aussi à considérer sa nièce comme une rivale. "Vous lui prêtez des ambitions présidentielles, toute une série d'ambitions cachées, toute une série de non-dits, moi je pense qu'elle est sincère et donc si elle souhaite faire quelque chose, elle le dira", a-t-elle souligné, en lui accordant "le bénéfice de la bonne foi et de l'honnêteté".

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