Marine Le Pen (RN) accuse Macron de vouloir une « baisse des retraites »
Marine Le Pen a fustigé mercredi une "vision ultralibérale dégoûtante" d'Emmanuel Macron, qui fait selon elle "porter la...

Marine Le Pen (RN) accuse Macron de vouloir une « baisse des retraites »

Marine Le Pen a fustigé mercredi une "vision ultralibérale dégoûtante" d'Emmanuel Macron, qui fait selon elle "porter la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Marine Le Pen a fustigé mercredi une "vision ultralibérale dégoûtante" d'Emmanuel Macron, qui fait selon elle "porter la responsabilité de la pauvreté" sur "les chômeurs et les pauvres", et l'a accusé de "vouloir obtenir une baisse des retraites".

Dénonçant sur BFMTV et RMC "la philosophie qui préside à l'action politique d'Emmanuel Macron, qui veut toucher aux indemnités chômage, qui est en train de préparer la réforme (...) qui va entraîner (...) une baisse des retraites", la présidente du Rassemblement National (RN, ex-FN) juge que l'exécutif veut "une disparition des complémentaires" et une "sorte de seuil minimum (...) qui sera quasiment égal pour tout le monde".

"On dit aujourd'hui qu'ils iraient même jusqu'à toucher les pensions de réversion au motif que les femmes travaillent de plus en plus souvent", a-t-elle accusé. "On s'attaque aux chômeurs, aux handicapés, à ceux qui sont dans les logements sociaux, aux étudiants avec les APL, et puis maintenant on va s'attaquer aux veuves ? Aux orphelins ?", a-t-elle lancé, pointant du doigt une "vision ultralibérale (...) objectivement dégoutante".

Pour la députée du Pas-de-Calais, "il y a des milliards mal utilisés" en France, "dans la prise en charge de l'immigration clandestine" comme dans les contributions à l'Union européenne.

"Est-ce qu'on peut regarder qu'on a craqué 7 milliards dans l'éolien alors que l'on sait que c'est moche, (...) inutile, que c'est une pollution visuelle", a-t-elle également affirmé.

Emmanuel Macron "fait, comme tous les ultralibéraux, porter la responsabilité de la pauvreté, du chômage, sur les chômeurs et les pauvres", a dénoncé Mme Le Pen.

L'ex-candidate à la présidentielle était invitée à commenter les propos du chef de l'Etat qui, dans une vidéo relayée sur son propre compte Twitter mardi, a estimé que dans "tout le système social on met trop de pognon, on déresponsabilise, on est dans le curatif".

"Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s'en sortir. Par l'éducation...", a poursuivi le président de la République.

"Pas un seul des responsables politiques n'envisage que ça puisse être sa propre responsabilité, la situation de pauvreté et de chômage dans notre pays. Les aides sociales sont la conséquence des erreurs politiques et économiques qui ont été commises", a rétorqué Marine Le Pen.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Marine Le Pen (RN) accuse Macron de vouloir une « baisse des retraites »
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le