"Si personne n'émerge" pour la présidentielle de 2022 au Rassemblement national "moi je suis là", a déclaré la présidente du parti d'extrême droite Marine Le Pen, qui n'est pas opposée à revivre le même duel avec Emmanuel Macron.
"Je vois beaucoup de gens chercher un candidat miraculeux. Pour l'instant je n'en ai pas vu. (...) Je dis aux Français que si personne n'émerge, moi je suis là", a affirmé sur BFMTV/RMC la finaliste de la présidentielle en 2017, qui avait jugé sa nièce Marion Maréchal "un peu jeune" pour représenter le RN en 2022.
"Je suis toujours là pour défendre leurs intérêts (des Français, ndlr) et je serai là s'il n'y a pas quelqu'un d'autre qui émerge", a-t-elle ajouté.
Interrogée pour savoir si elle souhaitait le même duel entre elle et Emmanuel Macron en 2022, Marine Le Pen a répondu: "pourquoi pas? Pourquoi est-ce qu'il faudrait obligatoirement qu'il y ait à chaque élection des figures qui soient obligatoirement nouvelles?"
"Au-delà des personnes, bien sûr que la confrontation (en 2022) se fera entre un mondialiste et un national, entre deux visions qui sont effectivement contradictoires", a estimé la cheffe du RN.
Marine Le Pen estime que le chef de l'Etat est déjà en campagne. "A partir du moment où le président se lance dans la campagne présidentielle, je ne vais pas le laisser courir tout seul donc je me mets également sur la ligne de départ", a-t-elle redit.
Les autres partis, "qui naviguent à vue, qui n'ont plus de convictions comme LR, ont vocation à disparaître ou à être fondus ou à être écartelés entre ces deux nouveaux pôles", selon la cheffe du RN.