Marion Maréchal souhaite « une grande coalition » entre le RN et « la droite populaire » issue de LR
L'ancienne députée Front national (devenu RN) Marion Maréchal a souhaité dimanche une "grande coalition" entre la "droite...

Marion Maréchal souhaite « une grande coalition » entre le RN et « la droite populaire » issue de LR

L'ancienne députée Front national (devenu RN) Marion Maréchal a souhaité dimanche une "grande coalition" entre la "droite...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancienne députée Front national (devenu RN) Marion Maréchal a souhaité dimanche une "grande coalition" entre la "droite populaire" issue des Républicains (LR) et le Rassemblement national, qui ne "peut pas" selon elle "capter à lui seul l'ensemble" des électeurs.

"J'estime que malheureusement, et je le regrette, le Rassemblement national ne peut pas capter à lui seul l'ensemble des personnalités politiques, des élus ou même des électeurs", a déclaré Mme Maréchal à LCI.

"Ce que je crois en revanche indispensable c'est que demain puisse émerger, je l'espère, de cette débâcle des Républicains, ce courant de droite qui se structure, qui puisse demain accepter le principe d'une grande coalition avec le Rassemblement national, en gardant ses spécificités", a-t-elle ajouté.

Selon l'ex-députée du Vaucluse qui a fondé une école de sciences politiques à Lyon, Les Républicains, en déroute (8,44%) lors des élections européennes, "paient une ambivalence de longue date qui est la création de l'UMP, en réalité née d'une grande fusion du centre, l'UDF à l'époque, et du RPR, la droite populaire de l'époque".

"On s'est retrouvé structurellement avec un nouveau mouvement, avec des élus plutôt centristes, donc plutôt proches de La République en marche aujourd'hui (...) et un électorat plus proche du Front national et qui pendant très longtemps, et encore aujourd'hui pour une grande partie d'entre eux, plaidait pour une alliance avec le FN". "Cette ambivalence a été payée très chèrement sur le plan électoral", a jugé Mme Maréchal.

"Je considère que le Rassemblement national est indispensable à la vie politique mais que malheureusement, il n'est pas suffisant (...) et qu'il faut le dépasser, en tout cas qu'il faut permettre qu'il y ait d'autres voix qui s'expriment à travers d'autres mouvements ou courants qui puissent permettre demain, je l'espère, un grand compromis patriotique autour de cette idée de défense de la nation", a-t-elle dit.

Ce "compromis" pourrait "aboutir à des coalitions gouvernementales, pourquoi pas, ou à des alliances de circonstances à des élections, comme ça peut se pratiquer dans d'autres pays, et qui serait la seule solution, eu égard à nos modes de scrutin, pour contrer le grand projet progressiste qu'est en train de mettre en place Emmanuel Macron", selon elle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Agen Ok
9min

Politique

Municipales 2026 : à Agen, la gauche part unie du PS… à LFI

Au regard des divisions au plan national, c’est un tour de force. A Agen, toutes les composantes de la gauche ont pourtant réussi à faire l’union en vue des municipales, du PS aux Ecologistes, en passant par le PCF, Place Publique et même LFI. Les enjeux locaux ont facilité le rassemblement. L’accord du NFP a aussi laissé des traces…

Le

PARIS: Conseil Constitutionnel, premiere audience publique
6min

Politique

Justice des mineurs : quelles dispositions du texte Attal peuvent faire l’objet d’une censure du Conseil constitutionnel ?

Saisi par des députés et des sénateurs de gauche, le Conseil constitutionnel va rendre sa décision sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte qui durcit considérablement le droit existant, avait conduit à une levée de boucliers de la gauche dans les deux hémicycles.

Le

Marion Maréchal souhaite « une grande coalition » entre le RN et « la droite populaire » issue de LR
5min

Politique

Lutte contre l’antisémitisme à l’université : la proposition de loi définitivement adoptée à l’unanimité au Sénat

Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.

Le