Marseillaise : Laura Flessel invoque « la culture du sport »
Au micro de Tâm Tran Huy, la ministre des Sports a réaffirmé sa volonté de faire chanter l’hymne national au début de chaque compétition sportive nationale.

Marseillaise : Laura Flessel invoque « la culture du sport »

Au micro de Tâm Tran Huy, la ministre des Sports a réaffirmé sa volonté de faire chanter l’hymne national au début de chaque compétition sportive nationale.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Au micro de Public Sénat, Laura Flessel a réaffirmé sa volonté de faire résonner l’hymne national en amont des compétitions nationales. Le 20 octobre, elle en a informé les présidents de fédération par courrier. Cette lettre a été cosignée avec Denis Masseglia, président du Comité national olympique (CNOSF) et Emmanuelle Assmann, présidente du comité paralympique. « Le sport ce n’est pas que de la compétition, le sport c’est de la cohésion et du savoir vivre » argue la ministre. Elle précise que « nos tout-petits comme les seniors » seront concernés.

Pour Laura Flessel, le chant de l’hymne national relève de «  la culture du sport, on est patriote, on est citoyen, on est républicain (…) L’objectif c’est que cette année la Marseillaise soit entendue (…) L’idée c’est de créer cet engouement autour de notre fierté et de notre hymne» ajoute-t-elle. La Marseillaise un chant controversé pour ses paroles belliqueuses ? « Il faut arrêter, il faut innover. On est fier d’être Français, on le dit et on le chante » rétorque Laura Flessel.

Le 12 octobre dernier, les députés ont rétabli en commission 63,8 millions d'euros au budget du Centre national pour le développement du sport (CNDS) qui avaient été supprimés dans le projet de loi de finances initial pour 2018. Les Jeux olympiques ont joué dans la balance. La ministre des Sports considère que c’est « un budget de transformation et d’innovation, on est solidaire, au même titre que tous les autres ministères, par rapport à la dépense. » Un budget qui permettra, au-delà des JO 2024, de mettre en place une « pratique (sportive) partout et pour tous. »

Dans la même thématique

Marseillaise : Laura Flessel invoque « la culture du sport »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Marseillaise : Laura Flessel invoque « la culture du sport »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Marseillaise : Laura Flessel invoque « la culture du sport »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le