Marseille: Dupont-Aignan dénonce « un acte de guerre » et un « Etat faible »

Marseille: Dupont-Aignan dénonce « un acte de guerre » et un « Etat faible »

Le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé lundi "un acte de guerre", au lendemain de l'attaque au couteau...
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Le président de Debout La France Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé lundi "un acte de guerre", au lendemain de l'attaque au couteau à Marseille, revendiquée par l'organisation Etat islamique, reprochant à l'Etat d'être "faible".

"C'est un acte de guerre, un nouvel acte de guerre (...) et l'Etat est faible", a affirmé M. Dupont-Aignan sur France 2. "On continue à mentir aux Français en leur faisant croire que tout a été essayé alors que ce n'est pas vrai. Il y a des mesures qui devraient être prises", a-t-il poursuivi, citant "le contrôle de nos frontières" ou le fait d'"empêcher le retour des jihadistes de Syrie".

"Je ne promets pas bien évidemment que l'on peut empêcher tout acte terroriste, mais je dis sincèrement que des mesures énergiques ne sont pas prises qui devraient être prises", a déclaré M. Dupont-Aignan. "Quand on regarde tous les attentats, comme par hasard, ce sont des personnes qui ont prise avec la justice, qui ont été arrêtées par la police".

Le député de l'Essonne a également estimé que la loi de sécurité intérieure, qui doit être votée mardi à l'Assemblée nationale, "ne changera rien puisque c'est l'état d'urgence en moins bien".

Deux jeunes femmes, deux cousines originaires de Lyon, ont été tuées dans une attaque au couteau dimanche en début d'après-midi sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille, revendiquée par le groupe Etat islamique. La piste terroriste est privilégiée.

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