Marseille: il y aura des « sanctions » après l’enquête administrative affirme Collomb
Il y aura des "rectifications" et des "sanctions" après l'enquête administrative sur les conditions de la remise en liberté d...

Marseille: il y aura des « sanctions » après l’enquête administrative affirme Collomb

Il y aura des "rectifications" et des "sanctions" après l'enquête administrative sur les conditions de la remise en liberté d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Il y aura des "rectifications" et des "sanctions" après l'enquête administrative sur les conditions de la remise en liberté d'Ahmed Hanachi, la veille de son attaque à Marseille, a affirmé dimanche Gérard Collomb.

"Nous regarderons ce qui n'a pas marché, et là où ça n'a pas marché, il y aura à la fois des rectifications, mais en même temps des sanctions", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur BFMTV.

L'enquête administrative, dont les conclusions doivent être rendues mardi selon M. Collomb, vise à faire la lumière sur une éventuelle défaillance après la remise en liberté de l'homme qui a tué deux jeunes femmes à la gare de Marseille dimanche.

Interpellé vendredi à Lyon suite à un vol à l'étalage, Ahmed Hanachi avait été placé en garde à vue, puis remis en liberté samedi, la veille de l'attaque.

Le parquet de Lyon avait classé sans suite l'enquête pour vol visant le Tunisien de 29 ans en situation irrégulière et, ensuite, les autorités préfectorales locales n'avaient "pas été en mesure de prendre une mesure d'éloignement à son encontre", selon le procureur de Paris François Molins.

"Je peux vous dire que ça va être pour moi une préoccupation essentielle que de regarder tous les dysfonctionnements et d'y mettre fin", a assuré M. Collomb.

L'attaque a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI) mais les enquêteurs s'interrogent depuis sur les liens entre l'assaillant, qui a été abattu, et l'EI.

"Je ne sais pas si le lien est direct, c'est l'enquête qui le montrera. Mais en tout cas que (l'EI) l'ait inspiré idéologiquement, oui", a pour sa part estimé le ministre de l'Intérieur.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01129335_000011
6min

Politique

ZFE, ZAN : les sénateurs LR demandent « à être pris au sérieux » sur l’écologie

A l’Assemblée, « le socle commun » se fracture autour du projet de loi de simplification adopté de justesse cet après-midi. Après la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) obtenue par LR et le RN, les députés macronistes avaient annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte. Au Sénat, la majorité LR dénonce la méthode du gouvernement en matière de transition écologique qui consiste, selon eux, à rajouter « encore plus de contraintes » aux Français.

Le

Francois Fillon tribute to Joel Le Theule, December 11, 2022
2min

Politique

Affaire des emplois fictifs : François Fillon condamné en appel à quatre ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité

La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.

Le