Martinez (CGT) accuse la RATP d’attaquer le droit de grève, la régie s’en défend

Martinez (CGT) accuse la RATP d’attaquer le droit de grève, la régie s’en défend

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a accusé mardi la RATP de "remettre en cause le droit de grève", ce dont la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a accusé mardi la RATP de "remettre en cause le droit de grève", ce dont la régie s'est défendue auprès de l'AFP, affirmant "respecter scrupuleusement le droit de grève de ses agents".

Invité de la matinale de franceinfo, M. Martinez a dénoncé des procédures contre des grévistes qui "se multiplient à la RATP". "Les sanctions ne sont pas tombées mais les convocations" ont été envoyées, a-t-il dit.

M. Martinez a cité "par exemple" le cas d'un "quatrième salarié qui est convoqué pour sanction, pour soi-disant blocage du dépôt de Vitry" (Val-de-Marne). "En fait, on remet en cause le droit de grève", a-t-il jugé.

"La RATP dément formellement les accusations de la CGT affirmant que la direction de l'entreprise met la pression sur ses agents grévistes", a protesté la régie dans une déclaration transmise à l'AFP.

"La RATP rappelle qu'elle respecte scrupuleusement le droit de grève de ses agents et qu'elle a défendu également ses personnels travaillant lorsque, sur des actes isolés, ils ont été victimes d'intimidation physique ou verbale et notamment d'insultes homophobes", a ajouté la direction.

M. Martinez a également dénoncé sur franceinfo des actions contre des grévistes de l'énergie. Dans ce secteur, "il y a aujourd'hui plusieurs dizaines de salariés qui sont mis en garde à vue, convoqués dans les commissariats ou devant les tribunaux", a-t-il affirmé.

"Ce sont des salariés qui ont été soit sur les piquets de grève avec des coupures de courant, soit dans les manifestations. Vendredi dernier, un camarade de la CGT a été mis en garde à vue parce qu'il avait des gants de motard, un collègue de la FSU parce qu'il avait un badge", a précisé le leader de la CGT.

Estimant que "le gouvernement a choisi la répression forte", M. Martinez a ajouté: "Quand on n'arrive pas à convaincre, eh bien on sanctionne et on joue par la peur. Je ne crois pas que ce soit la meilleure façon de dialoguer".

Dans la même thématique

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le

Martinez (CGT) accuse la RATP d’attaquer le droit de grève, la régie s’en défend
3min

Politique

Présidentielle 2027 : « Seul un candidat du bloc central pourra s’opposer à ce que les extrêmes gagnent », défend François Patriat

Alors que Bruno Retailleau vient de déclarer sa candidature à la présidence des Républicains, les regards se tournent vers 2027. « Toutes les ambitions sont légitimes », observe le président du groupe Renaissance au Sénat. Mais pour François Patriat, seule une candidature unie de la droite et des macronistes permettra de l’emporter.

Le

France Algeria Influencer Arrests
4min

Politique

Bruno Retailleau annonce sa candidature à la présidence des LR

Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.

Le