Martinez (CGT) offusqué de voir Carlos Ghosn saisir les prud’hommes

Martinez (CGT) offusqué de voir Carlos Ghosn saisir les prud’hommes

"C'est indécent": Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a fustigé la décision de Carlos Ghosn, l'ancien PDG de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"C'est indécent": Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a fustigé la décision de Carlos Ghosn, l'ancien PDG de Renault, de recourir aux conseils de prud'hommes pour réclamer son indemnité de départ à la retraite.

"Je pense à tous ces salariés qui ont été aux prud'hommes contre Renault du temps de Carlos Ghosn. Je ne sais pas si ça les fait rire, ce genre de situation", a-t-il réagi sur LCI.

"C'est indécent! Il faut arrêter avec Carlos Ghosn, qui a supprimé des dizaines de milliers d'emplois dans le groupe Renault... avec un train de vie et une suffisance", a-t-il ajouté.

"C'est quelqu'un qui a massacré l'emploi, l'industrie et qui veut aller aux prud'hommes comme un salarié qui a été licencié par exemple chez Renault", a ajouté le dirigeant syndical, lui-même technicien chez Renault Boulogne-Billancourt.

"Si ce n'était pas aussi grave, ça pourrait faire sourire", a-t-il conclu.

En tant qu'ancien salarié de Renault, M. Ghosn a saisi en référé les prud'hommes à Boulogne-Billancourt, siège de l'entreprise dans la banlieue sud-ouest de Paris, pour réclamer le paiement de son indemnité de départ à la retraite, un litige qui porte sur un montant de près de 250.000 euros. Une audience est prévue "fin février".

"C'est scandaleux!", s'est indigné au micro de Sud Radio le député LFI de Seine-Saint-Denis Eric Coquerel, qui n'est pas "admiratif de son travail de capitaine d'industrie" car il a "supprimé des milliers d'emplois Renault en France".

Dans la même thématique

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
8min

Politique

Le Sénat va-t-il voir son poids politique renforcé avec le gouvernement Barnier ?

Petite révolution au Palais de Marie de Médicis, la majorité sénatoriale LR, jusqu’ici dans l’opposition, se retrouve dans la majorité de Michel Barnier. « Le poids politique des sénateurs est évidemment renforcé », souligne le constitutionnaliste Benjamin Morel. Mais il ne faut pas oublier que « c’est toujours l’Assemblée qui a le dernier mot », rappelle le politologue Olivier Rouquan. De quoi tempérer l’idée d’un Sénat qui gagne en influence.

Le

Annecy Journees parlementaires du parti de droite Les Republicains
6min

Politique

Journées parlementaires LR : la nomination de Michel Barnier va-t-elle bouleverser le travail de la droite sénatoriale ? 

Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes.  « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.

Le