Martinez (CGT) souhaite « des hommes politiques au gouvernement, pas des gestionnaires »
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a souhaité vendredi sur LCP "des hommes politiques au gouvernement et pas des...

Martinez (CGT) souhaite « des hommes politiques au gouvernement, pas des gestionnaires »

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a souhaité vendredi sur LCP "des hommes politiques au gouvernement et pas des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a souhaité vendredi sur LCP "des hommes politiques au gouvernement et pas des gestionnaires", lors de sa première intervention publique depuis la promulgation du nouveau gouvernement.

"Il ne faut pas raisonner comptablement (...) or, le fonctionnement du gouvernement, c'est (qu') il faut réduire les dépenses publiques. Je crois qu'il devrait analyser les causes de la montée du Front national dans les zones rurales où les gens disent qu'ils n'ont plus de service public; il faut faire des choix, il faut investir. Il faut qu'on ait des hommes politiques au gouvernement et non pas des gestionnaires", a-t-il dit.

"En général quand le Medef est content, les salariés doivent s'inquiéter", a-t-il ajouté, interrogé sur la satisfaction du Medef face au "tandem Macron/Philippe" (Emmanuel Macron, président, et Edouard Philippe, Premier ministre, ndlr).

"Une petite musique revient: il faut réduire les dépenses publiques. Même (pour) des secteurs comme l'Education nationale, qui devrait être une cause nationale (...). Les moyens, il y en a dans ce pays, il faut aller les chercher", a-t-il ajouté.

"Pour l'instant, ce que nous voyons dans le programme de M. Macron, c'est la continuité en plus grave de ce qui a été fait ces 10 ou 15 dernières années et ce n'est pas la solution", a-t-il estimé.

Interrogé à propos de la nouvelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, le leader de la CGT a répondu qu'il mise sur "le programme, les mesures" qu'elle défendra et non pas sur sa personne.

"J'ai noté son parcours, je crois que les salariés de Danone s'en rappellent un petit peu. Il y a eu 900 suppressions d'emplois en Europe quand elle était là, dont 200 en France", a-t-il notamment dit.

Concernant la loi travail qu'Emmanuel Macron entend pousser plus loin, M. Martinez a prévenu: "vouloir continuer dans la casse du code du travail en favorisant les licenciements, en donnant moins de droits aux salariés et plus aux patrons des grandes entreprises, eh bien ça ne règlera pas l'emploi, tout le monde le sait, tout le monde l'a reconnu l'année dernière et donc il faut faire autre chose".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01129335_000011
6min

Politique

ZFE, ZAN : les sénateurs LR demandent « à être pris au sérieux » sur l’écologie

A l’Assemblée, « le socle commun » se fracture autour du projet de loi de simplification adopté de justesse cet après-midi. Après la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) obtenue par LR et le RN, les députés macronistes avaient annoncé qu’ils ne voteraient pas le texte. Au Sénat, la majorité LR dénonce la méthode du gouvernement en matière de transition écologique qui consiste, selon eux, à rajouter « encore plus de contraintes » aux Français.

Le

Francois Fillon tribute to Joel Le Theule, December 11, 2022
2min

Politique

Affaire des emplois fictifs : François Fillon condamné en appel à quatre ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité

La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.

Le