Martinez revendique une mobilisation « équivalente » au 12 septembre
Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a revendiqué jeudi un niveau de mobilisation "équivalent" à celui de la semaine...

Martinez revendique une mobilisation « équivalente » au 12 septembre

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a revendiqué jeudi un niveau de mobilisation "équivalent" à celui de la semaine...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a revendiqué jeudi un niveau de mobilisation "équivalent" à celui de la semaine dernière et "plus de débrayages dans les entreprises", au départ de la manifestation parisienne contre la réforme du code du travail.

Le "niveau de mobilisation est équivalent à la semaine dernière. Il y a beaucoup plus de débrayages dans les entreprises", s'est félicité le numéro un, à l'origine de la mobilisation avec Solidaires, la FSU et l'Unef.

Le 12 septembre, entre 223.000 et 500.000 personnes ont défilé dans toute la France (chiffres police et CGT).

Assurant qu'il "y a plusieurs milliers d'arrêts de travail", il a invité le président à écouter "ce qui se passe dans les entreprises".

M. Martinez n'a toutefois pas donné de nouvelle date de mobilisation, soulignant qu'il souhaitait d'abord en discuter avec les autres grandes confédérations.

Peu après 14H00 à Paris, plusieurs milliers personnes ont commencé à défiler de Montparnasse direction place d'Italie, sous un nuage de drapeaux CGT, Solidaires et FSU, mais aussi FO et CFE-CGC, dont les centrales n'ont pas appelé à se mobiliser, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Comme le 12 septembre, le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, était présent. Il a mis en avant la présence de "salariés venus de confédérations très différentes et qui sont en train de montrer que la très grande majorité des syndiqués de tous les syndicats sont opposés aux ordonnances".

Réagissant à la déclaration du chef de l'Etat, selon laquelle "la démocratie, ce n'est pas la rue", M. Laurent a répondu: "qu'il me cite un seul grand progrès social qui ait jamais été obtenu dans l'histoire de notre pays, sans qu'il y ait des mobilisations".

"Quand on est président de la République, il faut faire preuve d' humilité plutôt que de faire le fanfaron soit devant l'Acropole soit aux Nations Unies", s'est agacé M. Martinez.

Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, qui marchait dans le carré de tête, a de son côté mis en avant un "élargissement" de la mobilisation par la base, notamment chez les syndicats dont les centrales n'appellent pas à manifester, "comme l'Unsa, la CFDT ou la CFE-CGC".

Il a également invité à un mouvement unitaire pour être éplus fort".

Parmi les slogans, on pouvait entendre "ça va pêter", "cheminots en colère!" ou encore "qui sème la misère récolte la colère".

Partager cet article

Dans la même thématique

Martinez revendique une mobilisation « équivalente » au 12 septembre
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le