Mathieu Klein : « Il faut des actes en matière de décentralisation » 

Mathieu Klein : « Il faut des actes en matière de décentralisation » 

Mathieu Klein était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce vendredi 10 juillet. Le nouveau maire (PS) de Nancy a expliqué pourquoi il a parlé de « 100 jours déterminants pour Nancy ». Selon lui, la crise sanitaire à laquelle nous faisons face mais aussi le choc économique à venir impliquent d’agir vite et de ne pas avoir de temps mort dans son mandat. Interrogé sur la décentralisation, Mathieu Klein a dit vouloir en finir avec le millefeuille territorial et demande désormais de véritables actes. Il était au micro Oriane Mancini.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Victoire à Nancy : « Ce n'est pas pour moi la victoire d'un camp sur un autre [...] Il y a un alliage aujourd'hui d'attentes de changements, d'attentes de nouveaux projets et c'est tout ceci qui a permis de nous conduire à cette victoire historique »

100 jours déterminants pour Nancy : « J'ai voulu donner un signe d'engagement. Il n'y aura pas de temps mort dans ce mandat, pas de moment de relâche. Nous sommes dans une crise sanitaire qui n'est pas terminée, un choc économique d'ampleur inégalée »

 

Mobilités : « Nous devons aussi faire un choix résolu en matière de mobilités. Il faut proposer des alternatives sérieuses pour les 100 000 personnes qui entrent chaque jour dans la métropole de l'extérieur pour y travailler, y étudier ou y consommer »

Renforcer la participation citoyenne : « Les citoyens ne sont pas que des électeurs qui sont appelés aux urnes tous les 5 ou 6 ans. Ils ont envie d'être acteurs. Nous voulons leur proposer des espaces leur permettant de pouvoir agir au quotidien »

Travailler avec la ville de Metz et François Grosdidier ? « Les antagonismes hérités de la guerre de 1870, à mon sens, doivent aujourd'hui appartenir à l'histoire. Nous avons des défis communs, notamment celui de l'université de Lorraine »

Décentralisation : « On ne peut pas dire aux collectivités "on vous donne plus de responsabilités" et installer au même niveau des étages déconcentrés de l'Etat. Il faut une véritable décentralisation qui repose sur une confiance en les élus locaux »

Relancer la réforme des retraites : « Je comprends qu'aujourd'hui, notamment face au risque économique et social dans nos territoires qui s'annonce, nous devons d'abord parler formation, emploi, emploi des jeunes »

Julien Bayou veut présenter un candidat écologiste dans toutes les régions aux élections régionales : « Si cela implique de nouer des alliances tantôt conduites par EELV, tantôt par des socialistes ou des communistes, oui c'est un bon chemin »

Dans la même thématique

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Présidence LR : « Les militants me disent que Bruno Retailleau ferait un bon président de la République », soutient la sénatrice Alexandra Borchio Fontimp

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent à la fin.

Le

Mathieu Klein : « Il faut des actes en matière de décentralisation » 
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le