Patrick Strzoda, ancien préfet de la région Bretagne, a été nommé directeur de cabinet du nouveau Premier ministre, Bernard Cazeneuve, selon un arrêté publié mercredi au Journal officiel.
Enarque, M. Strzoda, 64 ans, a été entre juin 2013 et mai 2016 préfet de Bretagne et préfet de la zone de défense et de sécurité Ouest.
Il a été auparavant préfet de Corse (2011-2013), des Hauts-de-Seine (2009-2011), ou encore des Hautes-Alpes (2002-2004) et des Deux-Sèvres (2005).
Au sein du cabinet du nouveau chef du gouvernement figure également Marie-Emmanuelle Assidon, conseillère spéciale, poste qu'elle occupait déjà place Beauvau. Née en 1971, ancienne d'Euro RSCG, du PS et du cabinet de Laurent Fabius au Quai d'Orsay, elle a dirigé jusqu'en 2014 la communication du ministère de l'Ecologie.
Julie Burguburu, énarque, elle aussi membre du cabinet de M. Cazeneuve au ministère de l'Intérieur, le suit à Matignon, au poste de directrice adjointe du cabinet. Elle a auparavant travaillé au cabinet de Claude Bartolone à l'Assemblée nationale, ainsi qu'à Veolia.
Gabriel Kunde, 29 ans, sera, comme place Beauvau, le chef de cabinet. Ancien collaborateur parlementaire de Laurent Fabius en Seine-Maritime et membre de l'équipe de campagne de François Hollande en 2012, il a été responsable des affaires publiques de la Fnac (2013-2014).
Aurélien Rousseau, 40 ans, énarque, conserve ses fonctions de conseiller social, qu'il occupait déjà auprès de Manuel Valls depuis octobre 2015. Directeur adjoint du cabinet, il a notamment travaillé ces dernières années auprès de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris.
Le général de division François Lecointre sera le chef du cabinet militaire de M. Cazeneuve.
Bernard Cazeneuve et Patrick Strzoda le 3 août 2016 à Paris
Comme chaque année, la journée internationale des droits des travailleurs sera marquée par de nombreux défilés à travers la France. Malgré un agenda social chargé, les deux principaux syndicats, la CGT et la CFDT ne défileront pas ensemble lors des traditionnelles manifestations du 1er mai.
Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale, Aurélien Rousseau est revenu sur sa connaissance du scandale de Nestlé Waters et l’implication des pouvoirs publics. S’il reconnaît avoir pris la décision autorisant la filtration en dessous de 0,8 micron, l’ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne écarte tout conflit d’intérêts.
Interrogée par les sénateurs sur sa position au sujet de proposition de loi LR visant à interdire le port de signes religieux dans les compétitions sportives et dans les piscines municipales, la ministre des Sports, Marie Barsacq a indiqué que « le gouvernement dans son ensemble soutenait » le texte. Le mois dernier, elle avait affirmé « que le port du voile n’était pas de l’entrisme ».
Le président du groupe LR du Sénat prend ses distances avec la proposition du ministre François Rebsamen de recréer une « contribution modeste » pour les communes. Pour les sénateurs LR, « il faut donner un peu plus d’autonomie » aux collectivités, mais sans nouvel impôt local.