« Matraque » et « bulldozer »: LFI dénonce le passage en force du gouvernement sur les retraites
La France insoumise, par la voix de ses députés François Ruffin et Clémentine Autain, a dénoncé mercredi le passage en force du...

« Matraque » et « bulldozer »: LFI dénonce le passage en force du gouvernement sur les retraites

La France insoumise, par la voix de ses députés François Ruffin et Clémentine Autain, a dénoncé mercredi le passage en force du...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La France insoumise, par la voix de ses députés François Ruffin et Clémentine Autain, a dénoncé mercredi le passage en force du gouvernement qui "avance comme un espèce de bulldozer" et veut faire "rentrer à la matraque" sa réforme des retraites.

"La loi sur les retraites, aujourd'hui on va la faire rentrer à la matraque, c'est de cette manière-là que ça va passer", a accusé sur RTL le député de la Somme François Ruffin qui participera à la la huitième journée nationale interprofessionnelle de mobilisation contre cette réforme.

"Comme le gouvernement ne parvient plus à entraîner la société, il la domine et ça passe par la force de coercition", a-t-il critiqué.

"Je ne dis pas que c'est un régime fasciste ou un régime dictatorial; en revanche, nous vivons un temps où le gouvernement s'appuie très fortement sur la force de la matraque", a-t-il insisté, en dénonçant un "resserrement autoritaire".

Selon lui, "le gouvernement compte gagner par le pourrissement", comme avec les "gilets jaunes".

"On peut faire de la résistance à l'Assemblée nationale et on va la faire, mais la vérité, c'est qu'aujourd'hui l'Assemblée nationale est une chambre d'enregistrement des désirs du président, on aura des députés carpettes qui seront les paillassons de Macron et qui viendront valider tout ce qui leur sera proposé, en cadence et les yeux fermés", a déploré l'ancien journaliste.

"On a le sentiment que le président de la République et les siens avancent seuls, comme un espèce de bulldozer, pour écraser la contestation et imposer une contre-réforme", a critiqué sur RFI la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, en déplorant un "coup de force du gouvernement".

"Nous demandons le retrait et je peux vous dire que nous allons saisir tous les moyens que nous avons dans cette Ve République pour pouvoir faire entendre notre voix", car "nous ne voulons pas de cette grande régression", a-t-elle insisté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le