“Matraque” et “bulldozer”: LFI dénonce le passage en force du gouvernement sur les retraites

“Matraque” et “bulldozer”: LFI dénonce le passage en force du gouvernement sur les retraites

La France insoumise, par la voix de ses députés François Ruffin et Clémentine Autain, a dénoncé mercredi le passage en force du...
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La France insoumise, par la voix de ses députés François Ruffin et Clémentine Autain, a dénoncé mercredi le passage en force du gouvernement qui "avance comme un espèce de bulldozer" et veut faire "rentrer à la matraque" sa réforme des retraites.

"La loi sur les retraites, aujourd'hui on va la faire rentrer à la matraque, c'est de cette manière-là que ça va passer", a accusé sur RTL le député de la Somme François Ruffin qui participera à la la huitième journée nationale interprofessionnelle de mobilisation contre cette réforme.

"Comme le gouvernement ne parvient plus à entraîner la société, il la domine et ça passe par la force de coercition", a-t-il critiqué.

"Je ne dis pas que c'est un régime fasciste ou un régime dictatorial; en revanche, nous vivons un temps où le gouvernement s'appuie très fortement sur la force de la matraque", a-t-il insisté, en dénonçant un "resserrement autoritaire".

Selon lui, "le gouvernement compte gagner par le pourrissement", comme avec les "gilets jaunes".

"On peut faire de la résistance à l'Assemblée nationale et on va la faire, mais la vérité, c'est qu'aujourd'hui l'Assemblée nationale est une chambre d'enregistrement des désirs du président, on aura des députés carpettes qui seront les paillassons de Macron et qui viendront valider tout ce qui leur sera proposé, en cadence et les yeux fermés", a déploré l'ancien journaliste.

"On a le sentiment que le président de la République et les siens avancent seuls, comme un espèce de bulldozer, pour écraser la contestation et imposer une contre-réforme", a critiqué sur RFI la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, en déplorant un "coup de force du gouvernement".

"Nous demandons le retrait et je peux vous dire que nous allons saisir tous les moyens que nous avons dans cette Ve République pour pouvoir faire entendre notre voix", car "nous ne voulons pas de cette grande régression", a-t-elle insisté.

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