Maurel et Lienemann ont « naturellement leur place » à LFI dit Mélenchon
Les ex-représentants de l'aile gauche du PS, Emmanuel Maurel et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui viennent de quitter leur...

Maurel et Lienemann ont « naturellement leur place » à LFI dit Mélenchon

Les ex-représentants de l'aile gauche du PS, Emmanuel Maurel et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui viennent de quitter leur...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les ex-représentants de l'aile gauche du PS, Emmanuel Maurel et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, qui viennent de quitter leur parti, ont "naturellement leur place" à la France insoumise y compris sur la liste des européennes, a indiqué dimanche Jean-Luc Mélenchon.

"Il reste 14 ou 15 places à pourvoir (...) dans toute la liste" de la France insoumise aux élections européennes de mai 2019 "depuis les éligibles jusqu'aux non éligibles", a précisé sur Europe1-CNews le patron de LFI.

"C'est la commission électorale qui décide de ces choses-là. (...) Ce sont des militants (qui) sont parfaitement capables de comprendre qu'un événement pareil, comme une nouvelle scission du Parti socialiste, venant vers nous d'une manière honnête, sincère, (...) ont naturellement leur place dans ce label commun", a ajouté le député des Bouches-du-Rhône.

Jean-Luc Mélenchon a rapporté qu'il discutait avec M. Maurel et Mme Lienemann "depuis beaucoup de mois parce que nous voulions être absolument sûrs qu'on se comprenait", notamment sur l'Otan et la VIe République.

"Personne ne rallie l'autre", "nous faisons converger des gens qui constatent qu'ils sont d'accord sur les fondamentaux", a insisté M. Mélenchon. "Ce sera facile pour eux de trouver leur place, si naturellement ils respectent le cadre".

Le chef de file des députés LFI a semblé en revanche moins enclin à accueillir Julien Dray, autre représentant de l'aile gauche du PS qui pourrait aussi quitter le parti.

M. Dray doit tenir "compte du fait que nous ne sommes pas la mer des Sargasses. Il ne suffit pas de quitter le PS pour arriver à la France insoumise". Il est "d'humeur changeante et a le passé d'un homme qui a collé de très près à François Hollande qui, pour nous, représente le maximum de ce qu'on peut faire en dévastation politique", a rappelé M. Mélenchon.

Estimant que M. Maurel et Mme Lienemann pourraient faire partir du PS "plusieurs centaines" de militants, il a assuré que "tous les socialistes qui en ont par dessus la tête du vaisseau fantôme ont un lieu d'atterrissage".

Partager cet article

Dans la même thématique

Maurel et Lienemann ont « naturellement leur place » à LFI dit Mélenchon
5min

Politique

Lutte contre l’antisémitisme à l’université : la proposition de loi définitivement adoptée à l’unanimité au Sénat

Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.

Le

Maurel et Lienemann ont « naturellement leur place » à LFI dit Mélenchon
1min

Politique

Affaire Le Scouarnec : Yannick Neuder annonce un texte « pour que les fichiers des prédateurs sexuels puissent être consultés par les hôpitaux »

Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.

Le

Maurel et Lienemann ont « naturellement leur place » à LFI dit Mélenchon
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « Personne n’a vraiment compris si le gouvernement reviendrait devant le Parlement »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre du travail, de la santé, des solidarités, Catherine Vautrin a été interpellé sur l’échec, à ce stade, des partenaires sociaux à trouver un accord sur les retraites. Dans cette hypothèse, le Premier ministre s’était engagé à présenter un projet de loi. Les sénateurs de gauche en veulent la confirmation.

Le