Les barrages étaient maintenus mercredi à Mayotte en attendant que la population s'exprime sur leur levée, au lendemain de l'accord conclu avec le gouvernement pour mettre un terme au mouvement social qui secoue l'archipel de l'océan Indien depuis quatre semaines.
Un porte-parole du mouvement avait indiqué mardi que les Mahorais se rassembleraient mercredi sur la place de la République à Mamoudzou "pour voir avec eux s'ils voient favorablement la levée des barrages" au moins pendant un mois.
Mais il n'y avait personne dans la matinée, a constaté une journaliste de l'AFP. Et les barrages étaient à ce stade tous maintenus.
Sur celui de Koungou, les manifestants ont assuré qu'ils continueraient à bloquer. "On va rester là jusqu'à ce que l'État comprenne", a dit Sais Saindu, 36 ans, fonctionnaire. "Rien n'a été signé, ce ne sont que des paroles en l'air".
Au bout de cinq heures de négociations, le gouvernement a affirmé mardi que les responsables du mouvement social qui secoue Mayotte depuis quatre semaines s'étaient "engagés" à débloquer dès mercredi les barrages qui paralysent l'île.
"On a des avancées réelles, le plan de lutte contre l'insécurité est acté", avait indiqué un porte-parole de l'intersyndicale, Fatihou Ibrahime, à la sortie des négociations à Dzaoudzi, la préfecture du 101e département français.
"Nous avons demandé 15 mesures d'urgence supplémentaires, la ministre s'est engagée à remettre plus d’État sur le territoire", avait-il ajouté.
la ministre des Outre-mer Annick Girardin dialogue avec des manifestants à son arrivée le 12 mars à Mayotte.
AFP/Archives
Parmi ces mesures, la lutte contre les attestations d'hébergement et de paternité de complaisance, la mise en place de navires supplémentaire contre l'immigration clandestine, la reconnaissance des associations luttant contre l'insécurité, la lutte contre l'habitat clandestin et le démantèlement des bandes sources d'insécurité.
Annick Girardin avait annoncé lundi à Petite-Terre une première série de mesures en matière de sécurité et de lutte contre l'immigration irrégulière, avec notamment la présence pérennisée et l'arrivée de gendarmes supplémentaires, une augmentation des crédits du fonds interministériel de la prévention de la délinquance, la création d'un état-major de la lutte contre celle-ci à terre et sur mer et "l'envoi immédiat par la marine nationale d'un navire patrouilleur militaire".
Elle a aussi ouvert le chantier, qui fait débat, d'un possible statut d'extraterritorialité pour l'hôpital, dont la maternité est la première de France avec chaque année quelque 10.000 naissances d'enfants, pour beaucoup de mères venues des Comores voisines et en situation irrégulière.
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