L'ancienne secrétaire d’État à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, a regretté vendredi la disparition de son portefeuille ministériel, à l'occasion de la formation du premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron.
"Je ne suis pas candidate à ma propre succession, mais ce qui compte, et pour les associations et pour la continuité de l’État, (...) c'est que les victimes aient (...) un ministre ou un secrétaire d’État", a estimé Mme Méadel sur Radio Classique.
L'ancienne secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, lors d'une conférence de presse dans la cour de l'Elysée, le 8 février 2017
AFP
"Dans un monde où hélas en France nous avons vécu des attentats, alors même qu'il y a des victimes de catastrophes naturelles, des victimes d'accidents collectifs, qui ont besoin d'être aidées", "il faut une incarnation politique" de ce service de l’État, a-t-elle estimé.
Juliette Méadel est candidate PS aux législatives en Seine-et-Marne.
Interrogé sur la disparition de ce portefeuille jeudi à l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a affirmé qu'une "personne référente dédiée à l'enjeu de l'accompagnement de l'aide aux victimes" serait identifiée dans les prochaines semaines, "avec une affirmation forte en matière budgétaire, parce qu'il ne s'agit pas seulement d'avoir une personne qui incarne mais aussi une traduction budgétaire".
Les sénateurs LR ont départagé, lors d’un scrutin interne, les candidats aux postes clefs du Sénat. Une volonté de renouvellement apparaît, alors que Christian Cambon, qui était jusqu’ici à la tête de la commission des affaires étrangères, n’a pas réussi à être élu à la questure.
Le sénateur de l’Allier a été réélu ce 3 octobre président du groupe Les Indépendants – République et territoires. Le groupe sénatorial s’est élargi et compte désormais 18 sénateurs.
Invité de la matinale de Public Sénat, le sénateur du Nord Marc-Philippe Daubresse (LR) a affirmé son souhait de généraliser le port de l’uniforme dans les établissements. Sur son territoire, sept lycées ont fait l’objet de menaces d’attentat en raison de l’interdiction de l’abaya décidée à la rentrée par le gouvernement.
Dans la foulée de sa réélection à la présidence du Sénat, Gérard Larcher a fixé les lignes de son nouveau mandat. « Le Sénat souhaite aider le pays et être à l’écoute du pays. Il faut que l’exécutif nous entende et surtout respect le Parlement », a-t-il appelé.