L'ancienne secrétaire d’État à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, a regretté vendredi la disparition de son portefeuille ministériel, à l'occasion de la formation du premier gouvernement du quinquennat d'Emmanuel Macron.
"Je ne suis pas candidate à ma propre succession, mais ce qui compte, et pour les associations et pour la continuité de l’État, (...) c'est que les victimes aient (...) un ministre ou un secrétaire d’État", a estimé Mme Méadel sur Radio Classique.
L'ancienne secrétaire d'Etat à l'Aide aux victimes, Juliette Méadel, lors d'une conférence de presse dans la cour de l'Elysée, le 8 février 2017
AFP
"Dans un monde où hélas en France nous avons vécu des attentats, alors même qu'il y a des victimes de catastrophes naturelles, des victimes d'accidents collectifs, qui ont besoin d'être aidées", "il faut une incarnation politique" de ce service de l’État, a-t-elle estimé.
Juliette Méadel est candidate PS aux législatives en Seine-et-Marne.
Interrogé sur la disparition de ce portefeuille jeudi à l'issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a affirmé qu'une "personne référente dédiée à l'enjeu de l'accompagnement de l'aide aux victimes" serait identifiée dans les prochaines semaines, "avec une affirmation forte en matière budgétaire, parce qu'il ne s'agit pas seulement d'avoir une personne qui incarne mais aussi une traduction budgétaire".
Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France
Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.
Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.
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