Mediapart répond à l’attaque de François Fillon
Mediapart a mis en avant son "indépendance" pour répliquer à François Fillon qui, lundi devant la presse, a rappelé que le site d...

Mediapart répond à l’attaque de François Fillon

Mediapart a mis en avant son "indépendance" pour répliquer à François Fillon qui, lundi devant la presse, a rappelé que le site d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mediapart a mis en avant son "indépendance" pour répliquer à François Fillon qui, lundi devant la presse, a rappelé que le site d'investigation avait été placé en redressement fiscal avant de répondre à la question d'une de ses journalistes.

"Vous êtes de Mediapart, c'est ça? Moi je n'ai jamais eu de redressement fiscal, je vous le dis au passage. Oui, il y a des choses parfois qui doivent être dites", a lancé François Fillon après une question d'une journaliste du site.

Le candidat LR à la présidentielle faisait allusion au redressement fiscal de 4,1 millions d'euros auquel Mediapart a été astreint pour s'être autoappliqué entre 2008 et 2014 un taux réduit de TVA, alors réservé aux journaux et périodiques imprimés.

"Merci à pour la publicité faite à l'indépendance de , où je lui avais répondu par avance...", a immédiatement répondu sur Twitter le directeur de la publication de Mediapart, Edwy Plenel. "Abonnez-vous à . Aucun redressement fiscal ne vous sera imposé!", a aussi tweeté ironiquement le journal.

"François Fillon, comme toute la politique traditionnelle, n'accepte pas l'interpellation démocratique", a ensuite déclaré Edwy Plenel à l'AFP. "La meilleure preuve, c'est que tous les faits dont il s'est excusé aujourd'hui seraient restés cachés sans la presse".

"Quand on ne veut pas jouer le jeu, on discrédite un des piliers de la démocratie: l'information indépendante. Ce sont des écrans de fumée", a condamné Edwy Plenel.

Au cours de sa conférence de presse, François Fillon a aussi accusé les médias d'en avoir "trop fait" pour le "lyncher" et l'"assassiner politiquement" pendant ces dix derniers jours.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mediapart répond à l’attaque de François Fillon
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le