Médias: “Quand il y aura quelque chose à dire, je le dirai”, persiste Bayrou

Médias: “Quand il y aura quelque chose à dire, je le dirai”, persiste Bayrou

Le garde des Sceaux François Bayrou, accusé de "pression" sur Radio France et recadré mardi par le Premier ministre, a affirmé...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le garde des Sceaux François Bayrou, accusé de "pression" sur Radio France et recadré mardi par le Premier ministre, a affirmé que "chaque fois qu'il y aura quelque chose à dire", il "le dira".

"Chaque fois qu'il y aura quelque chose à dire à des Français, à des responsables, qu'ils soient politiques, qu'ils soient journalistiques, qu'ils soient médiatiques, chaque fois qu'il y aura quelque chose à dire, je le dirai", a déclaré le patron du MoDem, en marge d'un déplacement à Lens (Pas-de-Calais) pour soutenir un candidat de son parti aux législatives.

"Quand il y a quelque chose à dire, on le dit sans aucune pression mais on le dit, pour que le dialogue civique entre journalistes et responsables et citoyens soit un dialogue franc, et j'essaie d'être franc", a ajouté M. Bayrou devant la presse.

Le ministre a affirmé être, avec le Premier ministre Édouard Philippe, "attelé à la même tâche, avec les mêmes objectifs et les mêmes moyens".

Ces déclarations interviennent après un recadrage de M. Philippe, qui a rappelé mardi son ministre à son devoir d'"exemplarité".

"Le truc est assez simple: quand on est ministre, on ne peut plus réagir comme quand on est un simple citoyen", a dit le Premier ministre sur franceinfo. Il était interrogé sur l'intervention de M. Bayrou auprès d'un des directeurs de Radio France pour se plaindre d'appels de journalistes du groupe public à des collaboratrices du MoDem.

Le ministre de la Justice, resté président du MoDem, avait lui-même contacté l'un des directeurs de Radio France pour se plaindre du traitement médiatique d'une enquête visant des assistants parlementaires de son parti. Une indignation de "citoyen" et "pas une pression", avait fait valoir le ministre auprès de l'AFP.

Le parquet de Paris a ouvert vendredi une enquête préliminaire pour déterminer si le MoDem a salarié des employés du parti en les faisant passer pour des assistants parlementaires européens.

Dans la même thématique

Médias: “Quand il y aura quelque chose à dire, je le dirai”, persiste Bayrou
3min

Politique

Européennes 2024 : Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche »

Alors que la Nupes s’est décomposée durant les dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon a acté, samedi 2 décembre, la fin de la Nupes. Cet été, l’idée d’une liste commune entre les partis de la Nupes pour les élections européennes de juin 2024 avait déjà commencé à fracturer l’alliance, en particulier chez les écologistes. En juillet 2023, le parti de Marine Tondelier, habitué aux bons résultats lors des scrutins européens, désigne Marie Toussaint tête de liste pour les élections européennes.  « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense » Si les écologistes rejettent l’idée d’une liste commune à gauche, la députée européenne Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche ». Pour rappel, une liste ne peut élire des députés au Parlement européen uniquement si elle dépasse un seuil de 5 %. « Je pense que l’on a des combats essentiels à mener, c’est ce qui doit concentrer toute notre attention », juge Marie Toussaint qui estime que le combat doit être mené contre les partis nationalistes qui continuent de progresser au sein de l’Union européenne. En proposant ce pacte de non-agression, Marie Toussaint rappelle qu’elle souhaite orienter sa campagne autour de « la douceur ». Une approche qui suscite l’étonnement, ou l’incompréhension, notamment après le meeting de lancement de la campagne. Ce 2 décembre, la tête de liste écologiste avait convié un groupe de danseuses pratiquant la « booty-therapy », une danse permettant de « s’assumer ». « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense », justifie Marie Toussaint qui assume vouloir mener une campagne « sensible ». « La douceur, dans un monde meurtri par la violence politique et sociale, est un horizon de sauvegarde, c’est un objet de combativité », développe Marie Toussaint pour laquelle cette approche peut être payante.  « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes » Alors que les négociations de la COP 28 se déroulent actuellement à Dubaï avec un nombre record de lobbyistes présents. Selon Marie Toussaint, que cela soit durant les négociations internationales ou au sein des institutions européennes, les lobbys, notamment pétroliers, doivent être écartés des espaces de discussions. « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes », développe Marie Toussaint alors que les groupes d’intérêts occupent une place importante dans le processus législatif européen. Outre le lobby des énergies fossiles, la tête de liste écologiste prend également pour cible la fédération des chasseurs et son président Willy Schraen qui mènera une liste aux élections européennes. Accusée par ce dernier de prôner une écologie déconnectée, Marie Toussaint a, de nouveau, proposé d’organiser un débat avec Willy Schraen afin de « vérifier qui est du côté de l’agro-industrie et qui est du côté des paysans ». Marie Toussaint fustige notamment l’hypocrisie du patron des chasseurs considérant que ce dernier défend « une vision de l’agriculture sans paysans ».

Le

L’hémicycle du Sénat
7min

Politique

Aide médicale d’Etat : la majorité sénatoriale divisée sur les conclusions du rapport Stefanini Evin

Un rapport remis lundi au gouvernement balaye l’hypothèse d’une suppression de l’Aide médicale d’Etat (AME), tout en préconisant une réforme du dispositif. Cette étude prend toutefois ses distances avec le chemin tracé par la majorité sénatoriale, qui a fait disparaître l’AME lors de l’examen du projet de loi immigration en novembre, pour lui substituer une aide d’urgence.

Le