Mélenchon à l’exécutif : « Cédez ou partez »
"Cédez ou partez": le chef de file des députés LFI Jean-Luc Mélenchon a balayé mercredi les réponses de l'exécutif aux "gilets...

Mélenchon à l’exécutif : « Cédez ou partez »

"Cédez ou partez": le chef de file des députés LFI Jean-Luc Mélenchon a balayé mercredi les réponses de l'exécutif aux "gilets...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Cédez ou partez": le chef de file des députés LFI Jean-Luc Mélenchon a balayé mercredi les réponses de l'exécutif aux "gilets jaunes" et jugé que la France était "en état d’insoumission générale", lors du débat avec le Premier ministre à l'Assemblée.

"Monsieur le Premier ministre, j'ai écouté avec attention votre discours, et je l'ai entendu, comme beaucoup je crois ici, comme une sorte de bilan d'adieu", a entamé le député des Bouches-du-Rhône.

Le "gilet jaune" est "devenu en quelque sorte le nouveau bonnet phrygien" et "c'est l'histoire de France qui est en train de se passer, c'est pas juste un emmerdement dans votre mandat de parlementaire", a lancé M. Mélenchon, quelques minutes après que M. Philippe a appelé "tous les acteurs du débats publics" à la responsabilité.

"On ne peut être en même temps l’ami des riches et celui du genre humain", a-t-il ajouté, suscitant un tollé sur les bancs de la majorité.

"Vous comptez apaiser l’incendie que vous avez allumé en reportant la mise en œuvre de vos décisions au lendemain des élections européennes. Vous frappez et vous rêvez de reporter la douleur de six mois", a estimé le député des Bouches-du-Rhône.

Mais, a-t-il poursuivi, "personne ne croit à votre conversion au peuple en six mois. On peut plutôt penser que vous ne serez peut-être plus à ce banc dès la semaine prochaine".

"Car même si vous embastillez des lycéens aujourd’hui vous n’empêcherez pas qu’ils soient des dizaines de milliers vendredi dans les rues", suivis par "les routiers et les pompiers et les agents du service public".

"Il paraît que vous demandez aux gens raisonnables de rester chez eux samedi" mais "ils iront quand même dans la rue", a assuré le leader des Insoumis.

Il a été accusé de "pyromane" par des députés LREM, qui ont aussi lancé: "vous n'êtes pas leur porte-parole".

Et M. Mélenchon de demander à Édouard Philippe: "Allez dire au monarque présidentiel que les gens raisonnables sont sur les ronds-points et dans les rues et qu’ils n’en partiront pas avant que vous ayez cédé pour de vrai ou que vous soyez parti. Cédez ou partez. Et comme vous partez, cédez avant".

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon à l’exécutif : « Cédez ou partez »
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le