Mélenchon à la gauche du PS: « mes amis, vous nous manquez »
"Mes amis, vous nous manquez", a lancé dimanche Jean-Luc Mélenchon à la gauche du Parti socialiste, qui n'exclut pas de quitter...

Mélenchon à la gauche du PS: « mes amis, vous nous manquez »

"Mes amis, vous nous manquez", a lancé dimanche Jean-Luc Mélenchon à la gauche du Parti socialiste, qui n'exclut pas de quitter...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Mes amis, vous nous manquez", a lancé dimanche Jean-Luc Mélenchon à la gauche du Parti socialiste, qui n'exclut pas de quitter le PS pour se rapprocher de la France insoumise.

M. Mélenchon s'exprimait à la tribune à l'occasion de l'université d'été de "Nos causes communes", le mouvement commun de la gauche du PS et du MRC, à Marseille ce week-end.

"Je ne suis pas venu vous séduire, ni vous courtiser, ni vous admonester non plus d'ailleurs, ni vous reprocher vos nombreuses erreurs, car vous pourriez me faire remarquer que j'en ai partagé un certain nombre avec vous", a assuré le député des Bouches-du-Rhône, qui a lui-même quitté le PS en 2008.

"Je suis venu pour vous dire que vos décisions, vos discussions, sont attendues, regardées, et que bien sûr j'ai le coeur plein de l'enthousiasme que serait une décision de votre part, qui vous conduirait à bifurquer vos chemins pour les porter en jonction avec les nôtres; que finisse cette longue solitude pour moi d'avoir été séparé de ma famille intellectuelle et affective", a poursuivi l'ancien sénateur socialiste.

"Parce que si chaleureuse qu'aient été les rencontres qui m'ont permis de construire avec d'autres cette force (LFI), mes amis, vous nous manquez", a-t-il ajouté.

En arrivant sur le site de l'université d'été, M. Mélenchon avait affirmé à la presse ressentir "tension" et "espérance".

C'est "une tension pour eux (...) j'ai connu ça" en quittant le PS. Il y a "aussi de l'espérance, c'est toujours un moment émouvant de se dire que des gens peuvent se retrouver à converger dans des combats, partager un effort", avait-il ajouté.

De vieux amis se retrouvent? "On ne peut pas oublier qu'il y a eu des épisodes sur le chemin. Ca peut pas être +on s'arrange+", a-t-il répondu, précisant que "c'est nécessairement un moment de clarification, ils sont exigeants mais alors nous aussi".

"L'Union et l'espoir", le courant du député européen Emmanuel Maurel, et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) sont réunis ce week-end alors que M. Maurel et ses proches laissent entendre qu'ils pourraient quitter le Parti socialiste pour se rapprocher de La France insoumise. La sénatrice Marie-Noëlle Lienemann imagine ainsi de créer une nouvelle structure, qui pourrait porter le nom Les Socialistes, qu'elle a déposé en 2016.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon à la gauche du PS: « mes amis, vous nous manquez »
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

Mélenchon à la gauche du PS: « mes amis, vous nous manquez »
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le