« Mélenchon, c’est l’outrance, la haine incarnée et l’effondrement du pays », fustige le centriste Hervé Morin

« Mélenchon, c’est l’outrance, la haine incarnée et l’effondrement du pays », fustige le centriste Hervé Morin

Invité de notre matinale, Hervé Morin est revenu sur les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon à propos de la police. D’après le président centriste de la région Normandie, le chef de file de la NUPES, qui porte un projet « surréaliste » s’est discrédité encore plus.
Louis Mollier-Sabet

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La phrase n’a pas manqué de faire réagir, et c’était le but, a expliqué Jean-Luc Mélenchon sur France Inter : « La police tue. »

« Mélenchon c’est l’outrance, c’est la haine incarnée, c’est la fragmentation à l’infini et l’effondrement économique et social du pays », a réagi Hervé Morin, président de la région Normandie, sur Public Sénat, qui n’arrive pas à « penser que le PS puisse avoir vendu son âme au point de s’associer » avec lui. « Tout son projet est surréaliste », tacle le président des Centristes, qui s’inquiète notamment des propositions économiques de la NUPES : « Il est pour l’effacement de la dette : vous dites terminé la BCE ? Vous pensez que des gens vont prêter à la France alors qu’on ne rembourse pas la dette ? Ce que propose Mélenchon c’est l’Amérique Latine et ce sont les plus pauvres qui seraient frappés, parce que les plus riches se débrouillent toujours. »

« Ne commençons pas à dire que les policiers sont des assassins »

De même sur le temps de travail, que la NUPES propose de réduire pour « partager », sur le modèle des 35h instaurées par la gauche plurielle au début des années 2000 : « Quand Mélenchon dit qu’il faut travailler moins, pour donner plus de travail à tout le monde, le problème c’est plutôt de trouver des Français et des Françaises pour travailler. Il n’y a pas un secteur où il n’y a pas de pénurie de main-d’œuvre. » Finalement, pour Hervé Morin, « tout, dans son projet, est du n’importe quoi. »

Et là où le bât blesse le plus pour le président de la région Normandie, ce sont bien ces fameux propos sur la police : « Vous ne pouvez pas revendiquer d’être le Premier ministre, d’être à la tête du pays, quand vous discréditez ceux qui sont chargés de faire respecter la loi. Chaque cas mérite une analyse judiciaire, s’il doit y avoir des sanctions, il doit y avoir des sanctions. Mais ne commençons pas à dire que les policiers sont des assassins. »

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