Jean-Luc Mélenchon a de nouveau condamné mercredi les violences en marge du traditionnel défilé syndical du 1er-Mai, jugeant que "casser une vitrine de McDo n'est pas une activité révolutionnaire" tout en revenant sur sa mise en cause de l'extrême droite dans ces incidents.
Le leader de La France insoumise avait dénoncé mardi sur Twitter d'"insupportables violences", tout en considérant qu'elles étaient "sans doute" l'œuvre "des bandes d'extrême droite".
"Apparemment c'est pas le cas", a-t-il rectifié mercredi, expliquant "l'ambiance mentale" dans laquelle il se trouvait au moment de ce tweet: il rentrait "de Marseille et comme en ce moment des violences d'extrême droite il y en a partout et que ça n'a l'air d'intéresser personne des importants de l'Etat (...) je me suis dit +Des gens qui empêchent une manif du 1er-Mai d'avoir lieu c'est des fachos+".
"Les violents ont servi la soupe à nos adversaires", a-t-il fustigé, dénonçant un "groupe de violents qui nous confisque, qui récupère" ce 1er-Mai, alors que "c'est un des plus beaux 1er-Mai qu'on ait fait depuis longtemps", avec, pour "la première fois dans toutes les villes, des cortèges qui unifient le politique et le syndical".
Des CRS positionnés à côté d'un restaurant McDonalds dégradé en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris
AFP/Archives
A l'adresse "des plus jeunes", qu'il a appelés à "ne pas se laisser embarquer là-dedans", il a souligné que "casser une vitrine de McDo (...) n'est pas une activité révolutionnaire".
"L'activité révolutionnaire ça consiste à rendre conscients, organiser, discipliner, des millions de gens qui comprennent quels sont les enjeux du moment politique", en l'occurrence "la société du tout libéral" prônée par Emmanuel Macron.
"Ce type de violence ne mène nulle part (...) c'est de la pure aventure. Quand vous serez allés en taule, quand vous aurez un casier judiciaire, vous servirez à quoi pour la lutte?", a-t-il interrogé.
Il a par ailleurs de nouveau appelé à construire une "forme d'unité populaire extrêmement large" et dit son souhait de trouver "une date commune" pour une manifestation nationale avec les syndicats, qui marcheraient "devant", "avant la fin du mois de mai" - "le week-end du 26 mai serait une bonne date" - ou alors d'"ajouter des dates dans tout le pays" localement.
Selon la préfecture de police, près de "1.200 black blocs" au sein d'un précortège composé de 14.500 personnes ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre mardi et causé des dégradations, perturbant le défilé parisien des syndicats, qui n'a pas pu se dérouler comme prévu, suscitant de vives critiques politiques.
Un total de 109 personnes ont été placées en garde à vue, selon l'entourage du ministre de l'Intérieur et le préfet de police Michel Delpuech.
Le maire d’Orléans, Serge Grouard, ne croit pas au nouvel acte de décentralisation, tel qu’annoncé par Sébastien Lecornu. L’élu divers droite voit même « une provocation » dans les propos du premier ministre, dénonçant en réalité « un grand mouvement de recentralisation ».
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».
La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».
A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».