"Nous sommes le nombre, c'est notre principale force", a estimé Jean-Luc Mélenchon mardi lors d'un meeting à Brest où il a appelé ses partisans à "travailler sur l'intelligence" pour "convaincre", moins de deux mois avant le premier tour de la présidentielle.
"Le rassemblement que vous composez est évidemment un événement", a déclaré le candidat de La France insoumise en arrivant dans l'Agora de Brest où plus de 4.000 personnes étaient rassemblées, selon son équipe, dont plusieurs centaines devant des écrans à l'extérieur.
"Nous bâtissons quelque chose", a-t-il poursuivi, évoquant "un signe", au milieu d'une campagne présidentielle qu'il a comparé à un "volcan" alors que plus d'un tiers des électeurs disent encore ne pas savoir pour qui ils voteront.
Le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, le 28 février 2017 lors d'un meeting dans l'Agora de Brest
AFP
"Moi, j'ai bien travaillé ce soir. Oui", a-t-il ironisé en conclusion d'une heure de demie de discours seulement interrompu par les sifflets à l'évocation des noms d'Emmanuel Macron ou de Marine Le Pen. "Alors à vous d'en faire autant, il faut travailler avec ordre et méthode", a-t-il recommandé sur son habituel ton professoral.
L'arrivée de Benoît Hamon dans la campagne a relégué le député européen qui réunissait autour de 15% des intentions de vote il y a quelques semaines, au cinquième rang au premier tour, avec 10-11% des intentions de vote selon les récents sondages.
Il faut "convaincre un par un, chacun prend son petit nombre et vérifie jusqu'au jour du vote qu'il n'y a pas de problème, que tout le monde a bien compris", les enjeux de son programme "l'Avenir en commun" finalisé cet automne et dont il a à nouveau développé plusieurs thèmes mardi.
Le candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, le 28 février 2017 lors d'un meeting dans l'Agora de Brest
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Affirmant ne "pas (être) en train de faire qu'une campagne électorale" mais de montrer "les prémisses de la révolution citoyenne" de la VIe République dont il entend confier la rédaction à une Assemblée constituante, il a encouragé ses troupes à le rejoindre pour la marche de Bastille à République prévue le 18 mars.
"Si vous êtes nombreux et qu'on vous voit, la VIe République cesse d'être un mot d'ordre abstrait, tout le monde peut dire +la VIe République, pourquoi pas?", a-t-il expliqué, jugeant "important de montrer un peuple en mouvement".
"Faire une révolution, ça ne signifie pas prendre un bâton et monter sur une barricade: nous comptons sur le bulletin de vote, sur la raison, sur les milliers de gens qui s'impliquent parce que demain il va falloir que tout le monde s'y mette", a poursuivi le candidat.
Soucieux que "l'intelligence de la masse du peuple français s'engage dans un projet concret pour changer vraiment le quotidien du mode de civilisation", il a estimé que "si nous le faisons, c'est un encouragement fantastique pour toute la planète".
Les drapeaux seront mis en berne samedi à l’occasion des funérailles du pape François. Un choix défendu par certains élus et critiqué par d’autres au nom de la laïcité. François Bayrou lui-même avait critiqué ce choix en 2005.
Plus de soixante sénateurs saisissent le conseil constitutionnel sur la proposotion de loi instaurant la parité pour les communes de moins de 1000 habitants. Selon eux, il y a un risque de déstabilisation à moins d’un an des prochaines élections municipales et d’appauvrissement du nombre de candidats.
Le voile se lève sur le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte. Présenté au Conseil des ministres lundi 21 avril 2025, le texte fait suite à la loi d'urgence pour Mayotte adoptée le 24 février 2025 après le passage du cyclone Chido en décembre 2024. Ce nouveau texte vise, entre autres, à moderniser le fonctionnement institutionnel, à lutter contre l’immigration clandestine, à refonder et à “façonner l’avenir de Mayotte”.
Vingt-trois jours de jeûne, seize villes françaises traversées : le collectif Hungry for Palestine était au Sénat le 22 avril 2025. Tous les membres du mouvement, présents au palais du Luxembourg, sont en grève de la faim depuis le 31 mars pour dénoncer l'inaction des pouvoirs publics et le non-respect du droit international dans la bande de Gaza. Le mouvement est né de l'impulsion de soignants, tous de retour de mission à Gaza.