Mélenchon croit à sa présence au second tour
Jean-Luc Mélenchon a affirmé mardi qu'il se qualifierait pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, disant croire à un "paysage...

Mélenchon croit à sa présence au second tour

Jean-Luc Mélenchon a affirmé mardi qu'il se qualifierait pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, disant croire à un "paysage...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon a affirmé mardi qu'il se qualifierait pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, disant croire à un "paysage entièrement nouveau" dans lequel, après avoir dépassé François Fillon, l'argument du "vote utile" en faveur d'Emmanuel Macron va "s'effondre(r)".

Qualifié pour le second tour, "je le serai", a affirmé M. Mélenchon sur RTL.

Le leader de La France insoumise s'était fixé l'objectif de ravir la troisième place à François Fillon dans les sondages, ce qui est le cas, pour un point (18% contre 17%), dans la livraison Kantar-Sofres-OnePoint diffusée dimanche, derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

A présent, a-t-il dit, son objectif est "d'abord de m'assurer que la prise est bien faite. Et vous voyez bien qu'un paysage entièrement nouveau se dessinerait tout aussitôt car si je suis devant M. Fillon, alors tout l'argument d'après lequel le vote utile serait M. Macron pour éviter Fillon-Le Pen s'effondre".

M. Macron, "je lui disputerai le terrain le moment venu", a poursuivi le député européen, évoquant l'"agrégat assez fragile de gens qui le soutiennent". "Les gens l'identifient: c'est un centriste, un libéral", dit-il.

"Ce que je lui demande (...) c'est de garder à nos échanges la tenue qu'ils doivent avoir car l'un d'entre nous parmi les quatre que vous avez cités sera le président de la République dans un mois", a-t-il dit, après que M. Macron a notamment dénoncé sa "fascination" pour Vladimir Poutine.

"Ca ne sert à rien de parler comme ça", a dit M. Mélenchon, qui reproche à M. Macron d'avoir simplement "pris acte" des frappes décidées par Donald Trump en Syrie. "Quand on est président de la République française on ne prend pas acte du bombardement décidé par une personne sans mandat de l'Onu, de l'Otan, de personne".

"Que M. Bachar al-Assad soit un criminel, tout le monde le sait, la discussion ne porte pas sur ce point", mais "sur comment arrêter la guerre et rendre la parole au peuple syrien dans des conditions démocratiques et de paix qui fassent qu'eux-mêmes puissent s'en débarrasser", a-t-il dit, réaffirmant son opposition aux interventions militaires occidentales.

"Ca n'a jamais rien donné les missionnaires armés", a-t-il dit, reprenant une expression de Robespierre prononcée en 1792.

M. Mélenchon a également promis d'annoncer "une forme particulière de gouvernement", sans plus de précisions. Il pourrait en faire l'annonce lors de son meeting à Dijon le 18 avril.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon croit à sa présence au second tour
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Mélenchon croit à sa présence au second tour
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le