Mélenchon défend Garrido, « avocate pauvre » qui se retrouve « clouée au pilori »
Jean-Luc Mélenchon a défendu dimanche l'une de ses porte-parole, Raquel Garrido, une "avocate pauvre qui ne paie pas ses...

Mélenchon défend Garrido, « avocate pauvre » qui se retrouve « clouée au pilori »

Jean-Luc Mélenchon a défendu dimanche l'une de ses porte-parole, Raquel Garrido, une "avocate pauvre qui ne paie pas ses...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Luc Mélenchon a défendu dimanche l'une de ses porte-parole, Raquel Garrido, une "avocate pauvre qui ne paie pas ses cotisations" et se retrouve "clouée au pilori", après une série de révélations du Canard enchaîné, souhaitant que "ces campagnes pourries cessent".

"Raquel Garrido n'est coupable de rien. C'est une cabale montée, organisée et qui répand des calomnies", a dénoncé le chef de file de la France Insoumise au "Grand jury RTL-Le Figaro-LCI".

"La grande question du siècle, c'est est-ce qu'un avocat pauvre qui ne paie pas ses cotisations doit être cloué au pilori instantanément après qu'on lui ait coupé les mains, peut-être parce que c'est un voleur ?", s'est insurgé le député LFI des Bouches-du-Rhône.

"Il y a 7.000 avocats qui sont dans cette situation. Vous vous en foutez. Les gens crèvent de misère dans ce pays, vous vous en foutez. Mais Raquel Garrido, parce qu'elle est ma porte-parole, ça permet de dire +Mélenchon+ et de taper Garrido", a-t-il déploré.

"Je souhaite de tout mon cœur que ces campagnes pourries cessent. Attaquez-nous sur nos idées, il y a largement assez. Arrêtez de persécuter les gens. Vous ne savez pas ce que c'est que de se lever le matin et de se voir jeter à la figure sa pauvreté. Vous ne savez pas ce que c'est que d'être dans une situation où vous ne pouvez plus faire un emprunt à la banque parce qu'il est écrit ceci ou cela dans le journal sur vous", a conclu M. Mélenchon.

Raquel Garrido a fait à nouveau l'objet cette semaine d'un article du Canard enchaîné faisant état de dettes envers sa caisse de retraite et l'Urssaf, qu'elle a contestées en bloc. Selon l'hebdomadaire, elle "n'a pas déclaré un sou de revenu à l'Urssaf en 2016" et a fait l'objet d'un rappel de "6.113 euros" en mars 2016, puis le 28 septembre 2017.

La semaine dernière, le Canard enchaîné avait écrit que Mme Garrido, également chroniqueuse à C8, devait un arriéré de "cotisations sociales" de "32.215 euros" au CNBF, soit l'équivalent de six ans sans payer. Le CNBF avait affirmé dans un communiqué que cette information était "inexacte".

A propos des cotisations retraites, Mme Garrido a regretté mardi auprès de l'AFP que "Le Canard insiste alors que la CNBF a fait un démenti". "Il était totalement faux de dire que je n'avais jamais payé de cotisations ou de droits de plaidoiries depuis six ans, c'est-à-dire depuis ma prestation de serment", a-t-elle affirmé. Elle a ajouté qu'elle était "à jour" de ses "obligations déclaratives sur les revenus de 2016" et "de tous (ses) paiements Urssaf".

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon défend Garrido, « avocate pauvre » qui se retrouve « clouée au pilori »
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Mélenchon défend Garrido, « avocate pauvre » qui se retrouve « clouée au pilori »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le